À la barre du Tribunal des flagrants délits, le prévenu qui déclare avoir connu Ndèye Awa Ndir en 2019, a déclaré que c’est en 2000 que celle-ci lui a prêté de l’argent. Elle a connu la dame grâce à son collègue Pape Maguette Guèye. Ce dernier, en lui présentant Ndèye Awa Gueye, a précisé que celle-ci était intéressée par des questions judiciaires. « Souvent, elle me sollicitait pour des questions judiciaires. C’est en 2020 qu'elle m'a prêté l'argent».
Toutefois, nie Pape Ndiaye : « Je m'inscris totalement en faux contre ce qu'elle a dit, je n'ai jamais pris l'engagement de libérer une personne. Elle est instruite et elle avait la possibilité de contester les termes de la décharge ».
Le parquet est revenu à la charge pour lui rappeler le contenu des échanges via WhatsAp. « Ce n'est pas un prêt, mais vous lui avez réclamé l'argent pour le remettre au juge d'instruction », relance le maître des poursuites. « Je persiste à dire que je n'ai jamais pris l'engagement de faire libérer son patron », répond le journaliste à Walf ; non sans préciser : « Il y a deux Pv. Au premier jour de l'enquête on m'a posé des questions sur les critiques que je formulais contre la justice, sur mes relations avec Ousmane Sonko, Guy Marius mais, c’est le lendemain qu'on m'a entendu sur la plainte et j'ai pas vu ça dans le PV ».
Pape Ndiaye a souligné qu’il n’a jamais opéré de revirement pour dire que la dame n'était pas sa copine. Pour sa défense, il a révélé que le procureur de la République et le commissaire central de Dakar cherchent à se venger de lui parce qu'il ne les rate pas dans ses chroniques sur Walf Tv.
Le témoin, Pape Maguette Guèye, quant à lui, affirme : « Je les ai présentés en avril 2020 car son patron était en prison et elle voulait des avocats. Un jour, elle m'a dit qu'elle avait rendez-vous avec Pape Ndiaye. Je l'ai emmenée dans son bureau, mais je n'ai pas assisté à l'entretien. C’est quelques mois après que Ndeye Awa m'a demandé de l'aider pour que Pape Ndiaye respecte ses promesses ou lui rembourse son argent. Je lui ai répondu que je n’y pouvais rien car j'avais pas assisté à la remise. Elle m'a dit que l'argent, c'était pour une liberté provisoire. Ainsi, elle m'a dit qu'elle allait porter plainte. Elle ne m'a pas dit que ce n’était pas pour ses chroniques. J'ignore s'ils entretenaient une relation amoureuse ».