NETTALI.COM - Pour la première fois de son histoire, l’Angleterre a décroché sa qualification pour la finale de l’Euro. Les Three Lions se sont imposés (2-1) contre le Danemark à Wembley en battant la Danish Dynamite en prolongation. Les Anglais retrouveront l’Italie en finale dimanche prochain.
Plus d'un demi-siècle après son seul et dernier trophée majeur, la Coupe du monde 1966, remportée à domicile, l'Angleterre, jamais sacrée à l'Euro, disputera bien sa première finale dans un championnat d'Europe. Menée et poussée jusqu'en prolongation par le Danemark, la sélection des Three Lions s'est soulagée d'un poids grâce à un but d'Harry Kane (2-1 a.p.), mercredi 7 juillet. Un but historique pour vaincre la malédiction des demi-finales, qui a vu les Anglais longtemps échouer avant la finale en Coupe du monde (1990 et 2018) et à l'Euro (1968 et 1996). Cinquante-cinq ans après leur première et dernière finale, déjà disputée chez eux, ils joueront leur première finale dans un Euro, dimanche 11 juillet, contre l'Italie, tombeuse de l'Espagne (1-1 a.p., 4-2 t.a.b).
Dans leur jardin de Wembley, là même où ils avaient joué et remporté quatre de leur cinq matchs depuis le début du tournoi, les joueurs de Gareth Southgate ont été portés par la ferveur de 50.000 supporters anglais, en liesse derrière leur équipe. Dans une atmosphère survoltée, les Three Lions ont montré de la ressource face à une équipe du Danemark, redoutable fidèle à ce qu'elle a produit dans la compétition. Après l'ouverture du score de Mikkel Damsgaard (0-1, 30e), qui a refroidi "le temps du football" sur un splendide coup franc direct, les Anglais ont poussé Simon Kjaer à la faute (1-1, 39e).
Obligés de passer par la prolongation, il leur a fallu un penalty généreux pour ne pas dire plus ou moins obtenu sur une percée de Raheem Sterling (102e) pour faire la différence. Harry Kane, ressuscité après son début d'Euro raté, a fait chavirer Wembley en deux temps (2-1, 104e), après une nouvelle parade de Kasper Schmeichel. Malgré un récital de parades décisives (38e, 55e, 94e, 98e et 120e), le gardien de Leicester ne marchera pas sur les traces de son père Peter, leader de la Danish Dynamite qui a remporté l'Euro 1992 à la surprise générale. Le Danemark méritait sans doute une autre fin, mais l'Angleterre, toujours invaincue, a été à la manœuvre de ce scénario renversant.
En finale, l'Angleterre va croiser dimanche l'Italie à Wembley, elle également invaincue.