NETTALI.COM- Le professeur Daouda Ndiaye invite les citoyens à aller se faire vacciner pour lutter contre la propagation du variant Delta. Selon lui, si les gens ne se vaccinent pas, d’autres variants peuvent arriver.
Responsable du Centre de Recherche et de Formation sur la génomique, Pr Daouda Ndiaye a, après le point de la situation du jour, expliqué sur les variants ou mutants. Selon lui, il est important de comprendre que les microbes, de manière générale, sont obligés, pour résister et survivre par rapport à leur hôte qui est l’homme, de faire des mutations. Celles-ci sont à l’origine des variants.
A son avis, c’est un processus normal pour un virus. Mieux, poursuit-il, l’objectif de ces variants c’est de pouvoir continuer à résister et éventuellement à être des pathogènes plus ou moins coriaces pour l’homme et de contrecarrer toutes les stratégies préventives mises en place notamment les vaccins. « Pour que ces variants puissent s’arrêter, il faut faire recours aux mesures barrières. Les mesures barrières, accompagnées de la vaccination et de la course rapide aux soins permettent de façon très claire d’arriver rapidement à anéantir le virus. Si les gens ne se vaccinent pas, on risque d’arriver à d’autres mutants. On a Delta aujourd’hui, on peut arriver à d’autres mutants beaucoup plus coriaces », prévient-il.
Toutefois il rassure que le Sénégal a un bon programme vaccinal, une bonne approche sur le plan de la recherche et sur celui thérapeutique. Mais, à l’en croire, tout ceci doit être adossé sur l’approche communautaire pour éviter que ce variant puisse progresser. « Les vaccins qui sont en cours d’utilisation ont montré leur efficacité par rapport à ces variants. Ce que nous craignons, c’est qu’éventuellement, demain, d’autres variants puissent apparaitre et endiguer l’efficacité de ce vaccin. Nous avons beaucoup de mutants qui circulent mais qui n’ont aucun effet sur le vaccin », souligne le professeur Daouda Ndiaye.
Aux femmes, il les a rassurées en déclarant que le vaccin n’a aucun risque sur elles.