NETTALI.COM – Selon le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, le Prélèvement de conformité fiscale (PCF) n’est pas un nouvel impôt, ni une nouvelle taxe, mais une nouvelle mesure visant à pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale.
Intervenant hier lors d’une conférence de presse conjointe avec sa collègue en charge du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, Abdoulaye Daouda Diallo a expliqué que le Prélèvement de conformité fiscale (PCF) n’est pas un nouvel impôt, ni une nouvelle taxe, mais une nouvelle mesure visant à pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale. «En vérité, concernant le Prélèvement de conformité fiscale (PCF), il ne s’agit pas d’un nouvel impôt, il ne s’agit pas non plus d’une nouvelle taxe, cela n’existe pas du tout. Il s’agit d’une mesure mise en place pour pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale», a-t-il précisé.
A en croire l’argentier de l’Etat, avec cette nouvelle mesure, un importateur au niveau du port ou de l’aéroport devra se soumettre à la question de savoir s’il est connu des impôts et s’il se trouve sur le fichier. S’il apporte les réponses attendues à ces questions, il ne paiera rien au titre Prélèvement de conformité fiscal. Dans le cas contraire, il aura deux jours pour faire sa régularisation au sein de l’administration fiscale, a ajouté le ministre des Finances et du Budget. «Nous demandons simplement aux importateurs d’aller régulariser leur situation au niveau des impôts, ce n’est pas compliqué. Celui qui ne voudra pasfaire cette déclaration se verra appliquer une taxe de 12 % sur la valeur en douane de ses marchandises’’, a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.
Le ministre indique, toutefois, qu' une tolérance sera appliquée, dans le cas d’un importateur de voitures qui n’a pas convoyé plus de trois unités par an. Il souligne qu’en dehors de cette catégorie, tout importateur doit faire sa déclaration auprès de services des impôts sous peine d’être sanctionné.