NETTALI.COM - Le juge d’instruction du deuxième cabinet accordera-t-il une liberté provisoire à Kilifeu et Simon ? La décision qu’il rendra dans les prochains jours nous édifiera mais pour Me Moussa Sarr, toutes les conditions sont remplies pour que ces deux activistes hument l’air de la liberté.
Auditionnés dans le fond, les rappeurs de Y en a marre, Kilifeu et Simon, placés sous mandat de dépôt dans une affaire de trafic de visas, sont à l’écoute du juge d’instruction du deuxième cabinet. Lequel doit se prononcer sur les requêtes de mise en liberté provisoire formulées par la défense.
L’un des avocats des deux activistes, en l’occurrence Me Moussa Sarr demeure optimiste quant à la suite qui sera donnée à leur demande. Pour la robe noire, ses clients présentent suffisamment de garantie pour quitter l’hôtel zéro étoile. « Toutes les conditions sont requises pour que mes clients soient libres », a déclaré Me Moussa Sarr qui dit attendre la suite qui sera réservée à cette demande.
Cependant, souligne-t-il : « au regard des prétendus faits qui sont reprochés à nos clients et par rapport aux incriminations retenues, il est manifeste que ses incriminations ne reposent sur aucun fondement parce que ça n’a aucun rapport avec les faits, outre une situation inédite qui est là : l’existence d’une infraction de collecte illicite de données qui n’a pas encore été sanctionnée ».
Poursuivant, il rappelle : « quelle que soit la prétendue gravité des faits qui sont reprochés à nos clients, ils sont présumés innocents. En outre, ils bénéficient d’une garantie de représentation. A partir de ce moment-là, il ne fait aucun doute que les conditions légales pour obtenir une liberté provisoire sont réunies. Aujourd’hui, la détention de nos clients n’est pas du tout nécessaire ou n’est plus nécessaire ».