NETTALI.COM - Ce dimanche, un taxi a explosé devant un hôpital de Liverpoool (Angleterre), faisant un mort et un blessé. Le chauffeur du véhicule, David Perry, a enfermé son passager "suspect" dans son véhicule. Blessé par l'explosion, celui-ci se trouve dans un état stable.
Au Royaume-Uni, l'enquête se poursuit à Liverpool (dans le Nord de l'Angleterre) alors que ce dimanche 14 novembre, un taxi a explosé devant l'entrée de l'hôpital des femmes. Ce lundi 15 novembre, les forces de l'ordre ont qualifié les faits "d'acte terroriste". Dans la foulée, la menace terroriste au Royaume-Uni a été relevée à "grave", a annoncé lundi la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel.
" L'incident", selon les termes des forces de l'ordre britanniques, a fait un mort (le passager du taxi) et un blessé (son conducteur). Celui-ci a été salué comme un "héros", et aurait permis d'éviter une "catastrophe". Selon le Daily Mail, David Perry de son nom, aurait décidé d'enfermer son passager à l'air "suspect" dans son véhicule avant de s'en échapper.
"Il a réussi, dans ses efforts héroïques, à éviter ce qui aurait pu être une catastrophe absolument horrible à l’hôpital ", a indiqué la maire de Liverpool, Joanne Anderson, ce lundi au micro de la BBC. L'élue a affirmé que le chauffeur de taxi avait "verrouillé les portes" du taxi après en être sorti.
"La menace du terrorisme n’a pas disparu"
" Cela nous rappelle que la menace du terrorisme n’a pas disparu, a déclaré lundi matin le président du Parti conservateur Oliver Dowden sur SkyNews. Le contraste entre la lâcheté de l’attaque terroriste et la bravoure des Britanniques ordinaires partout dans le pays, qui font passer la vie des autres avant la leur" : " Il est clair que nous devons voir exactement ce qui s’est passé, mais si tel est le cas, c’est un nouvel exemple de véritable bravoure et de courage", a poursuivi le président du Parti conservateur.
Les circonstances de cette explosion restent encore floues. Ce lundi, la brigade antiterroriste britannique auditionne cependant trois hommes âgés de 21 à 29 ans, soupçonnés d'être liés à cette attaque survenue alors que le Royaume-Uni commémorait les victimes des guerres, à l’occasion du "Dimanche du Souvenir".