NETTALI.COM- L’Agent judiciaire de l’Etat s’est réjoui des différentes décisions rendues par la Chambre administrative de la Cour suprême. Ladite juridiction a donné gain de cause au ministère en charge des élections puisque sur les 10 recours de l’Etat, les huit ont été gagnés par celui-ci. Pour la liste Yewu Askan wi dont la liste a été finalement validée à Matam, Me Moussa Bocar Thiam a relevé que « le droit a été rétabli, bien appliqué ».
« Le droit a été rétabli, bien appliqué ». Telle est la réaction de l’Agent judiciaire de l’Etat suite à la décision de la Cour suprême validant la liste de la liste Yewi Askan We à Matam. « La Cour suprême a estimé que dès lors que le préfet a reçu notification de la part du mandataire national de la coalition Yewwi Askan Wi, il ne pouvait pas ne pas en tenir compte et devait modifier la précédente liste de mandataire déposée par la même coalition la veille », commente Me Moussa Bocar Thiam. « Donc, poursuit-il, la Cour suprême a estimé que le préfet s’est trompé en refusant de prendre la nouvelle liste de la coalition Yewwi Askan Wi dans la région de Matam ».
En outre, Me Thiam s’est réjoui des autres décisions rendues en faveur de l’Etat qui a obtenu gain cause sur les 10 recours qu’il a déposés. « Il faut que l’on comprenne que nous avons essayé de rétablir le droit, parce que l’administration dans la procédure en matière électorale joue un rôle de veille au respect de la loi par tous les partis et coalitions de partis », argue l’AJE.
Toujours pour expliquer le sens de leur requête, il souligne : « nous n’avons pas de parti pris. Nous sommes là pour rétablir le droit. Lorsqu’une Cour d’appel fait une mauvaise application de la loi, il appartient à l’Agent judiciaire de l’Etat de rétablir le droit. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui. Sur dix recours introduits par l’Agent judiciaire de l’Etat, les huit ont été acceptées par la Cour suprême comme étant des décisions, des recours bien fondées puisque les cours d’appel se sont manifestement trompées ».
Me Thiam de poursuivre : « A ce niveau, nous n’appliquons que la loi électorale qui doit être égale pour tous les partis politiques et coalitions de partis politiques. Il y a deux recours où manifestement la Cour d’appel avait raison. Notamment le cas de Ziguinchor où la décision du préfet n’a pas été motivée, parce qu’on sait tous que lorsque le préfet rejette un dépôt de candidature, il a l’obligation de motiver sa décision. C’est d’expliquer à la partie dont le dossier a été rejeté, les motifs du rejet. »