NETTALI.COM - Accusé d'avoir participé à un viol collectif en 2013, Robinho a vu la Cour de cassation italienne confirmer, en troisième instance, sa peine de neuf ans de prison ce mercredi. Les juges "ont considéré que l’appel interjeté par le joueur était irrecevable et que la condamnation est donc définitive", a déclaré l’avocat de la victime, Jacopo Gnocchi, dans des propos rapportés par l'AFP. L'ancien international brésilien ne peut désormais plus faire appel et devra purger sa peine.
La fin de la partie a été sifflée. Ce mercredi, la Cour de Cassation de Rome, c'est-à-dire la dernière instance du pouvoir judiciaire en Italie, a ratifié la condamnation de neuf années de prison pour Robinho et son ami Ricardo Falco pour "viol en réunion" réalisé avec 5 autres personnes sur une jeune albanaise de 23 ans en janvier 2013.
Selon les faits reprochés à l'ancien joueur du Real Madrid, lui et ses amis ont agressé sexuellement la jeune femme dans une discothèque de Milan. Le journal "Globoesporte" avait dévoilé des conversions interceptées par la Police durant lesquelles Robinho s'en moquait : "Je rigole parce que je m'en fiche, la femme était complètement bourrée, elle ne sait même pas ce qui s'est passé", disait-il.
Pour se défendre des accusations, le Brésilien a bien tenté de discréditer la victime en évoquant d'abord un rapport consenti, une thèse rapidement tombée à l'eau. Ensuite, ils ont tenté de démontrer via l'activité de la jeune femme sur les réseaux sociaux qu'elle avait des problèmes avec l'alcool et qu'elle avait provoqué Robinho et ses amis. Sans réussite, puisqu'ils ont été condamnés en première instance (2017) puis en appel (2020).
"La victime a été humiliée et utilisée par le joueur et ses amis pour satisfaire leurs instincts sexuels. La sentence est ferme, sans appel et avec exécution immédiate", a donc enfin confirmé la Cour de Cassation, qui clot cette sombre affaire. Robinho devra également verser 60.000 euros à la victime.
Enfin, reste à savoir quand et où l'ex-Madrilène purgera sa peine. Actuellement au Brésil, il profite de la constitution brésilienne de 1988 qui invoque que le pays n'extrade aucun de ses ressortissants. L'Italie peut encore faire une demande pour qu'il purge sa peine au Brésil mais la procédure risque de prendre un peu de temps car elle nécessite que la peine prononcée en Italie soit homologuée par les instances judiciaires brésiliennes.