NETTALI.COM - Les organisations assurant la défense des droits humains ont, à travers un communiqué, condamné fermement les actes de torture infligés à quatre personnes par les agents du Parc de Niokolo Koba et demandent l’ouverture d’une enquête pour que justice soit faite.
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal sont montés au créneau pour se prononcer sur les actes de torture infligés à quatre personne lundi dernier, à Oubadji, dans le département de Salémata, par des agents du Parc national de Niokolo Koba.
A travers un communiqué de presse, ces organisations qui assurent la défense des droits humains condamnent ces actes de torture. Les victimes en l’occurrence, Marcel Bindia, Victor Bindia, Toweiné Bindia et Thiara Bindia) se seraient rendues dans le parc, à la demande du chef de secteur d’Oubadji de la Direction des parcs nationaux, pour couper de la paille en vue de réfectionner leur campement. Mais, informe-t-on : « une fois dans le parc, elles ont été interpellées et torturées par des agents des parcs nationaux présents sur les lieux. Une victime a été évacuée à l’hôpital régional de Kédougou, le chef-lieu de région ».
En effet, Assane Dioma Ndiaye et ses camarades exigent l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet incident.
Mieux, ils demandent que les responsables desdits actes de torture soient attraits devant les juridictions afin qu’ils répondent de leurs agissements. A les croire, l’Etat du Sénégal est tenu de réprimer les actes de torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément à la convention des Nations Unies contre la torture dont il est partie prenante.