NETTALI.COM- Présidant, ce vendredi, la rencontre sur la fixation du montant de la caution pour les élections législatives, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome invite les acteurs à des discussions ouvertes pour trouver un consensus.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome a, ce vendredi, présidé à la cérémonie d’ouverture de la rencontre relative sur la fixation du montant de la caution pour les élections législative, prévues au mois de juillet prochain. Une rencontre entre le ministère et les partis et coalitions de partis politiques. Selon le ministre, l’initiative de convoquer ce conclave répond à une nécessité d’une forme exigée par la loi, mais s’inscrit également dans la volonté du Gouvernement de procéder, autant que faire se peut, à des échanges sur tous les sujets qui concernent le domaine des élections.
Soucieux de respecter cette exigence légale, le ministre de l’Intérieur invite les acteurs à des discussions ouvertes pour aider à la fixation dudit montant. Il a, dans le même sillage, rappelé que la caution est une condition prévue par la loi pour la recevabilité des candidatures. En effet, il ressort, des termes de l’article L175 du Code électoral qu’au plus tard, 150 jours du jour du scrutin, un arrêté du ministre chargé des élections fixe le montant de la caution qui doit être versée à la Caisse des dépôts et Consignations par le mandataire du parti politique légalement constitué, par une coalition de partis politiques ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes ayant présenté une candidature.
Aussi, convient-il de rappeler que le montant ainsi fixé sera remboursé suivant les 15 jours de la proclamation définitive des résultats à la liste de candidats ayant obtenu, au moins, un élu à l’Assemblée nationale conformément aux dispositions de l’article précité. « Pour l’essentiel, la volonté de rechercher l’avis consultatif, sur le montant de la caution, transparaît de façon très claire dans l’article L80 du Code électoral qui fixe les bases de la représentation à cette rencontre », a soutenu le ministre, estimant que le sens des responsabilités qui a toujours prévalu dans leurs discussions sera le dénominateur commun et éclairera la décision qui devra être prise.
Ainsi, il dit avoir bon espoir que "l’intérêt que nous portons tous à notre démocratie, au dialogue, mais également aux compromis dynamiques, nous permettra dans les échanges de recueillir, comme c’est l’objet de cette rencontre, les avis qui sont recherchés dans les meilleurs conditions. À l'issu, un arrêté sera pris à bonne date ».