NETTALI.COM-La sentence est tombée sur la tête de Khalifa Ababacar Khoureychi Ba dit Khalifa rappeur et 6000 problèmes. Ces derniers, reconnus coupables de menaces et insultes à l’encontre du chanteur Wally Seck ont été condamnés à 2 ans dont 1 mois ferme
2 ans dont un mois ferme ! C’est la peine que le tribunal des flagrants délits de Dakar a infligée au fils de maitre Khoureychi Ba en l’occurrence Khalifa Ababacar Khoureychi Ba dit Khalifa rappeur et 6000 Problèmes. Ces derniers sont reconnus coupables des faits de menaces et d’insultes dirigés contre Wally Seck. Le juge n’a pas suivi le réquisitoire du parquet. Lequel avait demandé à ce que les deux prévenus soient condamnés, chacun, à 2 ans dont 1 an ferme. Là où les avocats de la défense avaient plaidé l’application bienveillante de la loi.
Devant le prétoire, les prévenus avaient expliqué la genèse de leur différend avec le jeune chanteur. Khalifa rappeur avait fait une vidéo pour dénoncer l’habillement de Wally Seck après que ce dernier avait porté un tee-shirt aux couleurs du drapeau des homos. Il avait, à l’en croire, reçu des menaces émanant des fans du chanteur qu’il surnomme « Ouly Seck ». D’après lui, les employés de Wally Seck ne cessaient de le menacer. Pis, ils l’avaient même agressé. Malgré qu’il soit assez dur contre le chanteur, il avait avoué que celui-ci ne lui a rien fait.
A l’instar de son codétenu, Ansou Badji agent logistique et influenceur Tik Tok avait également soutenu qu’il n’avait pas de problème avec Wally Seck mais plutôt avec les inconditionnels du jeune artiste. Ces derniers, renseigne-t-il devant le prétoire, lui reprochent de mettre Sidy Diop en statut. « Ils m'ont insulté et j'ai répliqué à travers mon statut WhatsApp. Mais l'insulte n'était pas vulgaire. Ils ont fait une vidéo pour me menacer et m'insulter. Waly ne m'a rien fait mais, comme ses proches m'ont insulté sans qu'il réagisse alors je les ai mis dans le même sac », avait-il dit.
Les deux prévenus ont été bien savonnés par le parquet qui leur avait conseillé d’arrêter de vivre sur le dos de l’artiste en cherchant le buzz et de se concentrer sur leur travail. Les avocats de la partie civile avaient également raisonné les prévenus afin de les inviter à changer la voie qu’ils ont prise.