NETTALI.COM - De nouvelles révélations sur le scandale autour du décès de Astou Sokhna, en couche. La défunte, selon Libération, avait perdu en mars 2019, toujours à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, sa fille prématurée.
D'emblée, il est noté que ce sont des « contrevérités » qui figurent sur la déclaration de décès rédigée à la hâte et qui évoque une mort naturelle. Le directeur a, dans son rapport, écarté la responsabilité de l’hôpital. Un rapport déchiré par la tutelle qui envoie une inspection sur place. D’ailleurs, l’avocat de la famille éplorée, Me Patrick Kabou, a jugé honteuse la sortie du directeur de l’hôpital. Ce dernier, selon la robe noire, au lieu de chercher à noyer le scandale, devait se taire et se mettre à la disposition de la justice.
Pour rappel, Astou Sokhna, en état de grossesse avancé, est entrée dans l’hôpital Amadou Sahir Mbaye de Louga à 9h 30 pour accoucher. Malheureusement, elle décédera à 5 heures du matin après d’atroces douleurs, sans jamais réussir à donner vie. Cette dernière, accompagnée par son mari et sa mère, a souffert, demandant à être opérée. Hélas. Ses derniers mots étaient : « je suis fatiguée, pour l’amour de Dieu, opérez-moi car je ne sais pas si je serais encore là demain ».
Selon les témoignages, elle avait tellement mal qu’elle a enlevé les perfusions. Et la sage-femme avait même menacé de chasser son époux si elle n’arrêtait pas de crier. Malheureusement, l’irréparable s’est produit devant l’indifférence totale dont elle a été victime.