NETTALI.COM - La nouvelle coalition « Aar Sénégal » compte s’ouvrir à d’autres entités politiques, si l’on en croit l’ancien député Cheikh Omar Sy, membre de ladite coalition. Il révèle l’existence de manœuvres pour enrôler l’ex-progressiste Hélène Tine.
« Aar Sénégal » est la nouvelle coalition formée par le président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la république (Agir), Thierno Bocoum, l’ancien porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf, l’ancien ministre de l’Energie et président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, l’ancien député Cheikh Omar Sy et l’ancien magistrat, Ibrahima Hamidou Dème.
De la tribune de l’émission « Jury du Dimanche », sur ITV, ce 1er mai, Cheikh Omar Sy a déclaré que la nouvelle entité manœuvre en direction d’autres forces politiques, aux fins d’étendre ses tentacules. « Nous ne sommes pas fermés. Dans notre communiqué nous avions parlé de forces vives. Nous recevons actuellement beaucoup de demandes d’adhésion venant des gens de la diaspora et des mouvements qui sont là au Sénégal. Nous travaillons sur le profil parce que nous avons des valeurs qu’on va bientôt révéler au public sénégalais ».
Aussi, ébruite-t-il : « Pour Hélène Tine oui nous travaillons pour qu’elle rejoigne la coalition et elle est dans de très bonnes dispositions pour nous rejoindre. On travaille également à attirer d’autres leaders dans notre coalition. Parce que notre ambition ce n’est pas seulement d’aller à l’Assemblée nationale pour être des députés mais nous voulons la rupture et nous voulons que cette rupture soit une réalité aux yeux des Sénégalais ».
« Pour cela, suggère-t-il, il faut une Assemblée nationale qui vote les budgets, une Assemblée qui est là pour la transparence et pour la redevabilité, on doit commencer cet exercice par soi-même. Le budget de l’Assemblée nationale n’est pas voté. Les Sénégalais doivent savoir comment le budget de l’Assemblée nationale est constitué. Dans la démarche même de cette institution, voir comment cette Assemblée nationale en matière de suivi des politiques publiques doit accentuer son travail pour voir le travail de l’Etat. Comment l’Etat est en train de faire des dépenses publiques et de l’interpeller objectivement par rapport à l’exécution budgétaire. Les lois qui viennent en urgence doivent être aussi régulées au niveau de l’Assemblée nationale. L’Assemblée doit être en mesure de convoquer des ministres, des directeurs. Les députés sont là au nom du peuple sénégalais et ils doivent contrôler l'État ».
Ainsi, souhaite-t-il encore : « Nous espérons avoir une opposition forte lors de la prochaine législature pour apporter tous ces changements ».