NETTALI.COM  - Idrissa Seck sort de son mutisme. Le leader du parti Rewmi a pris part ce mardi à une conférence de presse de Benno Bokk Yakaar. Et c'est pour appeler au respect des décisions du Conseil constitutionnel. 

Idrissa Seck fait la leçon à Ousmane Sonko, Khalifa Ababacar Sall, Déthié Fall et compagnie. Le président du parti Rewmi a pris part ce mardi à une conférence de presse des leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar. Occasion saisie pour inviter les leaders de Yewwi askan wi au respect des décisions rendues par le Conseil constitutionnel.

"Le conseil constitutionnel a mis un terme, et de façon définitive, au débat sur la recevabilité des listes pour les élections législatives du 31 juillet 2022", a laissé entendre le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Et l'ancien maire de Thiès de poursuivre : "Personne n’a le droit de prolonger ce débat sous d’autres formes." "Une fois que le Conseil constitutionnel a rendu sa décision, nous acteurs politiques, pouvoir comme opposition, sommes tenus de nous y soumettre. À défaut de quoi, nous rompons  l’équilibre de l’Etat de droit et nous faisons effondrer l’Etat dans notre pays", estime-t-il.

Pourtant, en 2012, le même Idrissa Seck avait vaillamment contesté la décision du Conseil constitutionnel validant la candidature de Me Abdoulaye Wade. Refusant de battre campagne, il était au cœur des violentes manifestations à la place de l'indépendance. Ce, après avoir fait appel à d'éminents constitutionnalistes pour prouver, en vain, que Wade ne pouvait pas briguer un troisième mandat.