NETTALI.COM Face aux critiques de l’opposition, la coalition Benno Bokk Yaakaar a listé, ce mardi 19 juillet, les réalisations du gouvernement de Macky Sall. Une manière de dire à la population que c’est grâce à une majorité présidentielle à l’Assemblée nationale que le gouvernement a pu faire un bon bilan.

Au plan macroéconomique, Amadou Hott relève que, sur la période 2014-2018, un taux de croissance moyen de 6,6 % a été obtenu, "un déficit budgétaire mieux maîtrisé, un taux d’inflation faible (en moyenne 0,5 % sur la période 2014-2019), une augmentation de 328,9 milliards des exportations et un accroissement de la richesse collective passant de 9 169 milliards F CFA en 2013 à 12 645 milliards F CFA en 2019 et pas moins de 500 000 emplois créés sur la période 2014-2019".

À titre comparatif, il note qu’à son accession au pouvoir, le président Macky Sall avait trouvé une croissance faible (un taux de croissance moyen de 2,8 %, sur la période 2010-2013). Amadou Hott note que la croissance économique, malgré les crises, a permis de créer des emplois pour les jeunes. En effet, sur la période 2014-2019, pas moins de 500 000 emplois ont été créés, grâce aux efforts de l’État et du secteur privé, selon le ministre. "Plus de 452 milliards
F CFA d’investissements ont été réalisés par l’État, entre 2013 et 2020, dans l’entrepreneuriat et la formation des jeunes à travers les instruments créés à cet effet (Der, 3FPT, Fongip, etc.)’’, dit-il.

En outre, le ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal indique que le programme "Xëyu Ndaw Ñi" a été une réponse pragmatique à la problématique de l’emploi post-crise Covid-19, avec des résultats tangibles, après plus d’une année de mise en oeuvre, avec près de 65 000 emplois créés, près
de 12 000 jeunes enrôlés par la convention État-employeur, plus de 16 600 bénéficiaires de formation et plus de 86 000 bénéficiaires de financement. "Cette croissance a également permis à l’État de mener une bonne politique de redistribution, avec l’amélioration durable de la protection sociale et plus d’équité
sociale et territoriale’’, dit-il.

Ainsi, M. Hott renseigne que le taux de couverture du risque maladie de la population du Sénégal est passé à 52 %, avec 3 989 524 bénéficiaires enregistrés au niveau des mutuelles de santé communautaires.

À la fin de l’année 2021, 315 626 ménages ont pu bénéficier du Programme national de bourses de sécurité familiale, selon M. Hott. Qui n’a pas manqué de souligner le PUDC qui a construit 698 km de pistes rurales et électrifié 336 villages.

Il en est de même du Puma qui a construit 21 infrastructures sanitaires et 24 ouvrages hydrauliques.

L’accès à l’eau s’est amélioré avec le projet KMS3 qui génère 200 mille m3 d’eau par jour pour 1,3 million de Sénégalais. C’est parmi les infrastructures majeures qui permettent d’améliorer les conditions de vie’’, a magnifié le ministre.

Au niveau de l’accès aux services sociaux de base, qu’il s’agisse de l’eau, de l’électricité, de la santé et de l’éducation, les investissements importants réalisés ont permis d’améliorer les indicateurs’’, a-t-il salué.

Ainsi, dans le secteur de l’électricité, il est noté une révolution énergétique, avec près de 1 000 MW de puissance installés depuis 2012, dont plus de 250 MW renouvelables, un taux d'électrification nationale qui passe de 58 % en 2012 à 72 % en 2021, avec plus de 2 550 villages électrifiés ayant permis de relever le
taux d’électrification rurale qui a plus que doublé entre 2012 et 2021, en passant de 27 % à 56,1 %.

Dans le domaine de la santé, il a été noté l’achèvement de quatre nouveaux hôpitaux (Dalal Jamm, Diamniadio, Ziguinchor et Fatick), la construction
de quatre nouveaux hôpitaux (Kédougou, Sédhiou, Touba et kaffrine) ainsi que la création de 17 centres de dialyse. Plus de 1 686 000 personnes
ont bénéficié des initiatives de gratuité des soins.

Infrastructures

Au plan infrastructurel, Amadou Hott parle d’un rattrapage important fait part le gouvernement de Macky Sall. D’après son appréciation, cela a permis de désenclaver des zones de production, d’améliorer la connectivité terrestre et maritime, de faciliter la mobilité des personnes et des biens. Le réseau autoroutier, qui était 32 km en 2011, a été multiplié par six, pour se situer à 189 km en 2021. Sur la période 2012-2021, 2526 km de routes revêtues ont été
réalisés, contre 1 578 km sur la période 2000-2011. Plusieurs ponts et autoponts ont été réalisés dont les derniers sont le pont de Foundiougne, long de 1 600 km, et l’autopont de Keur Massar.

D’autres infrastructures de référence structurantes ont été également réalisées. Il s’agit du Train express régional (TER) qui est une infrastructure de dernière génération, premier de ce type en Afrique, pour transformer le transport de masse à Dakar. Il a transporté, dit-il, plus de 5 millions de passagers, depuis son
lancement, avec une nette amélioration du bien-être des populations des 18 communes traversées, particulièrement celles de la banlieue.

Parmi les infrastructures de référence, il est également important de citer l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) qui a permis d’augmenter le nombre de passagers (de 1,7 million en 2012 à 2,5 millions en 2019). “Avec la mise en oeuvre du PSE, il est noté un renouveau infrastructurel dans le pays’’, s’est réjoui Amadou Hott.

Au plan agricole, il soutient que “l’autosuffisance alimentaire est en marche’’, entre 2014 et 2021, avec une augmentation des productions agricoles et des têtes de bétail. “En sus de ces politiques soutenues depuis 2014, l’État a réagi positivement face aux différentes crises pour soutenir les populations. Avec une
conjoncture internationale extrêmement difficile du fait de ces crises (Covid-19, guerre en Ukraine), le gouvernement est toujours aux côtés des ménages, notamment vulnérables, pour un Sénégal de tous et un Sénégal pour tous’’, a indiqué Amadou Hott.

Le Pres a apporté un soutien aux ménages, avec 1 100 000 ayant bénéficiant de l’appui de l’État, à travers la distribution de kits alimentaires pour un montant de 69 milliards F CFA, sans oublier le paiement des factures d’eau et d’électricité, ainsi que le soutien de la diaspora et du secteur privé. Ainsi, il déclare : “C’est pour cela que la coalition Benno Bokk Yaakaar sollicite auprès des Sénégalais une majorité absolue pour poursuivre la politique en cours : le PSE.’’