NETTALI.COM - L'étau se resserre autour de Sitor Ndour, accusé de viol par sa femme de ménage. Libération rapporte un audio explosif, renvoyant au contenu d'une communication entre l'ex-directeur général du COUD et la mère de la présumée victime.
Les dénégations de Sitor Ndour, qui est accusé de viol par sa femme de ménage, n'ont pas permis l'extinction de l'affaire. Au contraire, des éléments de l'enquête, ébruités par la livraison du jour de Libération, ont eu le don d'enfoncer l'ancien directeur général du Centre des oeuvres universitaires de Dakar. Le journal révèle le contenu d'une communication téléphonique entre Ndira Dione, mère de la présumée victime et l’accusé.
A en croire le journal, l’échange a eu lieu peu après les faits présumés. A. Thiam ne s'était pas encore rendue à l’hôpital et n'avait pas encore porté plainte à la gendarmerie de la Foire. Au bout du fil, d'après Libération, Sitor Ndour a d’abord multiplié les dénégations. Malgré tout, souligne le journal, il a proposé à Ndira Dione de lui offrir tout ce qu’elle veut afin d’obtenir son silence et qu’elle se garde de porter plainte. "Adama est venue me montrer sa main en pleurant, mais je ne lui ai rien fait, aurait déclaré Sitor Ndour lors de l’échange téléphonique avec Ndira Dione. Que vous ayez raison ou pas, je serais déshonorée (si vous portez plainte). Une autorité m’a dit que si le dossier arrive chez les gendarmes, les journaux et les radios seront au courant. Je te demande de parler avec son père…»
En outre, poursuit le journal : un drap portant des traces de liquide ressemblant à du sperme et une photo des poignets de la victime présumée portant des marques de violence.
Sitor Ndour, selon la même source, a lui-même porté plainte à la gendarmerie contre la mère de A. Thiam pour diffamation. C’était le 20 juillet dernier.
Pour finir, Libération rapporte que quelques heures plus tôt, un journaliste de Wal fadjri, qui l’avait contacté la veille pour recueillir son témoignage sur cette affaire, l’avait relancé.