NETTALI.COM-1 mois de prison ferme ! C’est la peine infligée à Rokhaya Diédhiou, reconnue coupable du délit de vol. Mère de deux enfants, la prévenue, ivre est entrée dans un immeuble pour y dérober des téléphones.
Âgé de 27 ans, Rokhaya Diédhiou, mère de famille, est dans le pétrin. Elle va rester un mois loin de sa famille. Pour cause, elle a été condamnée par le tribunal des flagrants délits de Dakar à un mois de prison ferme pour vol. Un acte délictuel qu’elle a commis dans un immeuble le 1er août 2022. Ce jour-là, la prévenue a croisé sur son chemin Ibrahima Guèye, résident dans l’un des appartements de l’immeuble en question.
Sans hésiter, elle a interpellé celui-ci en lui demandant de l’offrir une cigarette. Il ne lui a pas répondu et a poursuivi son chemin. Mais quelques minutes après qu’il est arrivé dans son appartement, quelqu’un a sonné. Il est allé ouvrir. Grande a été sa surprise quand il a fait face à Rokhaya Diédhiou. Elle sollicite son aide pour soigner son fils malade. Avant même d’avoir une réponse, elle propose à son interlocuteur une partie de jambe en l’air moyennant un montant. « J’ai été choqué et je l’ai expulsée », a souligné Ibrahima Guèye, à la barre du tribunal des flagrants délits. Cependant, il ne savait pas qu’en prenant congé de lui, la dame avait emporté le téléphone de son gardien. Pire, elle a visité les autres appartements en emportant dans l’un d’entre eux trois téléphones ainsi que des lunettes médicales. Les objets appartiennent à une étudiante qui faisait le ménage en laissant sa porte ouverte.
Face au juge, la prévenue a soutenu qu’elle était hors d'elle en commettant de tels actes. A l’en croire, elle était non seulement ivre mais elle était en colère contre le sieur Guèye qui l’avait rejetée alors qu’ils se connaissaient. D’ailleurs, révèle-t-elle pour le ternir : « j’ai dormi un jour chez lui. J’y suis retourné parce que je pensais qu’il pouvait m’aider à soigner mon fils ». Mais, regrette-t-elle : « il m’a chassée comme un malpropre. C’est son comportement à mon encontre qui m’a poussé à voler les téléphones ».
Invitée à faire ses réquisitions, la déléguée du procureur a estimé que les faits sont constants, qu’ils ne souffrent d’aucune contestation. Ainsi, elle a requis 6 mois de prison ferme contre la prévenue. Celle-ci, sans avocat, a regretté son acte.
Le tribunal, en rendant sa sentence, n’a pas suivi le réquisitoire du parquet. Il lui a 'infligé une peine d’un mois ferme.