CONTRIBUTION - Ce monsieur ( Macky Sall) avait déjà excellemment mûri son plan, même une toute petite virgule n'a pas été oubliée. IL avait bien peaufiné sa stratégie et connaissait déjà et son président de l'assemblée nationale et son premier ministre.
Allumons les lanternes.
IL (Macky Sall) refuse de faire porter à Amadou Ba la liste nationale des législatives parce que c'est bien le préparer à être un dauphin difficile à battre, du fait que ce dernier aurait parcouru plus de cinq mille kilomètres et se ferait connaître par tout le Sénégal, surtout le Sénégal des profondeurs.
IL ( Macky Sall) l'aurait alors tellement ragaillardi qu' Amadou Ba lui même connaissant ses ambitions présidentielles, n'hésiterait plus à le défier en 2024 avec toutes les chances de passer.
IL sait pertinemment que les sénégalais de façon naturelle, sont hostiles à l'injustice, à la trahison et au troisième mandat, il le nomme premier ministre.
Alors que faire, parce que monsieur tient à son troisième mandat et ne veut faire porter à personne cet habit de dauphin crédible et difficile à battre, alors il choisit MIMI TOURÉ pour diriger la liste nationale de ces législatives. Là aussi, il sait très bien que cette dernière est une battante et qu'elle mènera très bien la lutte. Alors, il se dit ceci : Mimi a toujours été contre un troisième mandat, si jamais je lui permets d'accéder au perchoir en tant que deuxième Institution dans l'ordre constitutionnel, mon troisième mandat tomberait dans l'eau, mieux vaut l'écarter.
Voilà le véritable toile de fond du comportement machiavélique de monsieur...
Le Sénégal allait être le premier pays à avoir porté une grande dame au perchoir et lui ( Macky Sall) en serait sublimé, adoubé, respecté par le monde entier.
Mais il est tellement obnubilé par son troisième mandat, il a raté le coche. Quel dommage !
Voilà mesdames et messieurs les lanternes que j'ai voulu allumer sur le jeu d'échecs de ce monsieur, mais il a échoué parce que cette bonne dame est trop étoffée, trop étoilée pour le faire capoter
WAIT AND SEE !
BOUBACAR CISSOKO, DEPUIS LE MALI