NETTALI.COM - Comme annoncé, le loyer va connaitre une baisse dans les prochains jours. La chef de l’Etat a présidé un conseil spécial ce samedi. Et le ministre du Commerce a étalé les propositions de baisse consensuelles arrêtées avec les différents acteurs.
«De 0 à 300 000 francs Cfa, le loyer peut baisser de 20%. De 300 000 à 500 000 francs Cfa à 10% et au-delà de 500 000 ce sera de 5 %. C’est ce qui a été arrêté dans les discussions en commission», a indiqué le ministre du Commerce, devant le chef de l’Etat qui devra entériner les propositions et officialiser les mesures.
Abdou Karim Fofana a expliqué que le principe du paiement d’avance est supprimé. Car, «c’est à la fin du mois que le loyer sera payé, pas à l’entrée.»
Abdou Karim Fofana, qui liste toujours les propositions consensuelles arrêtées, annonce aussi qu’une Commission nationale de régulation du loyer devra être mise en place. Elle aura un bureau dans chaque département et elle pourra être saisie par les bailleurs et locataires en cas de litige.
Il a aussi été proposé d’organiser le secteur des agences et des courtiers. «Nous préparerons un décret pour fixer qui peut être agent immobilier et qui pourra être courtier», annonce-t-il. «Donc, pour ceux qui entrent en location, ce que nous voulons, c’est de ne plus verser 4 mois. Juste un mois et demi (caution). Le montant de la caution est de deux mois. Un mois à payer en entrant et l’autre étalé sur l’année. Puis, si le loyer est de moins de 500 000, l’honoraire de l’agence ne sera que de la moitié d’un mois de loyer», a-t-il indiqué.
Pour ce qui est de l’enregistrement du contrat, un forfait de 5000 francs Cfa est proposé pour tout loyer en deçà de 500 000 francs Cfa. Au-delà de 500 000 ce sera 1%.
Par ailleurs, pour les bailleurs qui louent à un prix inférieur ou égal à 1 000 000 de Francs Cfa, ils ne payeront qu’un mois de loyer sur douze en guise d'impôt. Pour ceux qui louent entre 1 million et 1,5 million francs Cfa, ce sera 1 mois et demi. Au-delà de 1,5 million ce sera deux mois de loyer en guise d'impôt.
Toutes ces mesures devront être officialisées par le chef de l'Etat.