NETTALI.COM - Après trois jours de regroupement à Doha, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé fait le point. Dans cet entretien accordé au site de la Fsf, le champion d’Afrique revient sur l’état d’esprit de son groupe et aborde déjà le match contre les Pays-Bas du 21 novembre prochain.
Le point après trois jours de regroupement
"On est au complet. Il y a 25 joueurs réunis. Les conditions sont plutôt bonnes. A l’heure où je vous parle, il n’y a aucun joueur à l’infirmerie. Donc j’ai l’ensemble du groupe aujourd’hui disponible et nous travaillons dans de très bonnes conditions".
L’état d’esprit du groupe
"Vous savez jouer une Coupe du monde, c’est un privilège pour tous les joueurs, pour tous les entraîneurs. Tous les garçons qui sont là sont conscients de ce privilège-là et de cette opportunité qu’ils ont aujourd’hui de pouvoir jouer une Coupe du monde. Donc, j’ai envie de dire que l’état d’esprit est très bon".
L’environnement de la Tanière ?
"A part la chaleur parce qu’il fait un peu chaud mais on a adapté nos entraînements par rapport à cette chaleur-là. Donc on a décalé nos entraînements un peu plus tard vers 17 heures - 18 heures où la température baisse vraiment. Il n’y a aucun souci. Les terrains sont bons. L’hôtel où nous sommes logés et l’environnement aussi sont très bons. On n’a pas à se plaindre".
L’entrée en lice contre la Hollande
"La Hollande n’est pas une équipe à présenter. C’est une belle équipe qui aujourd’hui est capable d’aller au bout de cette compétition. Mais comme je le dis aussi, nous sommes le Sénégal. Nous avons aussi des arguments à faire valoir. C’est à nous de nous concentrer et essayer de donner la meilleure réplique face à cette équipe néerlandaise".
Coupe du monde, le gotha du football mondial
"Aucun match ne sera facile. On est en Coupe du monde. Et comme je le dis, la Coupe du monde c’est vraiment le Graal du football. Tous les meilleurs joueurs sont là, toutes les grandes équipes sont là, les grands techniciens sont là. Croyez-moi, ça sera une belle compétition".
Le haut niveau et la pression
"Le haut niveau est fait de pression. Et je crois que la place du Sénégal est ici. Et on n’a eu la chance, l’opportunité pour y être en travaillant dur. Donc on ne pense pas en termes de pression mais plutôt en termes d’opportunité, de privilège et de chance d’être là. C’est à nous maintenant de faire ce qu’il faut pour être à la hauteur et être digne vraiment des espoirs que tout un peuple, tout un continent portent sur nous".