NETTALI.COM - Les membres de la Coordination des Associations de Presse et des membres du Collectif #FreePapeAlé ont rendu visite au journaliste et directeur de publication de Dakarmatin, jeudi 24 novembre à la prison de Sébikotane. Selon un communiqué , «Pape Alé NIANG est à 19 jours de captivité, ce lundi 28. Un "embastillement" que toute la presse nationale et internationale dénonce et condamne à travers le plan d’actions déroulé au Sénégal et au niveau international ».
Les délégués de la CAP et du Collectif qui ont rendu visite au confrère ont salué sa sérénité. Selon le texte, "il fait preuve de résilience devant cette terrible épreuve qui lui a été infligée par des gens qui utilisent les moyens de l’Etat à leurs propres fins". Pape Alé NIANG a remercié les gardes pénitentiaires pour leur bonne conduite à son égard. Il se dit bien traité et ne se plaint de rien, mise à part l’injustice flagrante qui le maintient en prison. Il a remercié les consœurs, confrères, techniciens et acteurs des médias qui se mobilisent depuis le 6 novembre comme un seul homme pour sa libération.
Les membres de la CAP et du Collectif ont pu obtenir de leur « envoyé bien spécial » à Sébikotane, la décision de sursoir pour le moment à sa volonté d’observer une grève de la faim. Ces entités se disent très préoccupées par sa situation et font tout pour le sortir de prison le plus rapidement possible.
A cet effet, note le communiqué, si le deuxième plan d’actions n’a pas été mis en branle en plein régime comme cela a été le cas pour le premier, c’est parce que des ainé (e) s ont demandé à la CAP de mettre la pédale douce afin de faciliter leur entreprise de médiation. Les organisations professionnelles des médias respectent cette dynamique de décrispation et espèrent que les autorités comprendront que l’intérêt supérieur et l’image de marque de notre cher pays priment sur tout. Elles attendent beaucoup de la rencontre du jeudi dernier avec le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et espèrent prendre langue rapidement avec les ministres de la Justice et des Forces Armées afin que les avocats puissent déposer, dans les plus brefs délais, une demande de mise en liberté provisoire pour notre confrère.
Parallèlement à ces actions de médiation, poursuit le texte, la CAP veille au grain et fourbit ses armes au cas où ces démarches de négociations n’aboutissent pas. Elle se réserve toujours le droit de déclencher une journée sans presse, le boycott des activités gouvernementales, des rassemblements et marches au niveau national mais surtout des visites auprès des grandes représentations diplomatiques accréditées au Sénégal.