NETTALI.COM - Toujours dans le même entretien avec le journal Le Témoin, le député Abdou Mbacké Bara Doly a préconisé une solution contre ce genre de mauvais comportements. « Il faut qu’on respecte le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et, au besoin, qu’on exige du président de l’institution des sanctions allant dans le sens de la privation temporaire de parole des fautifs. J’invite le président de l’Assemblée nationale à faire respecter le règlement intérieur du parlement et à user de toute la rigueur nécessaire pour ce faire. Si les collègues de la mouvance présidentielle commencent par sanctionner les députés fautifs de leur camp, les autres en feront de même et tout rentrera dans l’ordre », a proposé celui-ci.
Avant de condamner à nouveau l’acte de violence, tout en déplorant le manque de respect aux chefs religieux : « Mais, encore une fois, je regrette et condamne avec la dernière énergie cette forme de violence. Je suis au Qatar et ai été choqué par la violence des images qui me sont parvenues et qui rendent une mauvaise image du parlement. Quand cette même femme m’a injurié, je pouvais me faire justice mais je ne me suis pas rabaissé à son niveau parce qu’elle fait de la provocation pour ceux qui sont derrière elle. Elle est même revenue dans mon bureau pour me lancer son portable. J’ai gardé mon calme et ma sérénité pour ne pas répondre à ses provocations. L’Assemblée nationale n’est pas un temple de gladiateurs mais elle n’est pas non plus une place où on humilie nos chefs religieux ».
Cheikh Abdou Mbacké Bara Doly doit sans doute avoir oublié ses propos peu amènes contre Macky Sall, au cours d’un rassemblement de Yewwi askan Wi et qui lui avaient valu son emprisonnement. Mais quel que soit le cas, et même s’il avait commis une erreur, il a tout à fait raison dans le fond et la forme par rapport à ce qu’il dit sur la violence et le comportement de certaines femmes.