NETTALI.COM - La Coordination des Associations de Presse (Cap) n'entend pas rester les bras croisés face à la santé de plus en plus préoccupante du journaliste Pape Alé Niang. Aussi, a-t-elle invité tous les directeurs de publication, les directeurs de radios, les coordonnateurs et les rédacteurs en chef en réunion, au deuxième étage de la Maison de la presse, ce mardi 3 janvier à 12h. Le lendemain, soit mercredi, ce sera au tour des journalistes et techniciens d'être invités à un Conseil de presse à 10H.
Déjà lundi 2 janvier déjà, elle a rencontré dans la même dynamique, le khalife de la famille omarienne.
"Les retours qui nous viennent de l’hôpital Principal, ne nous rassurent pas. L’urgence est qu’il arrête la grève de la faim et qu’il puisse sortir de prison. Nous pensons que sa place n’est pas là bas", a dit un des membres de la Cap, Mamadou Thior, lundi à la sortie de leur rencontre avec le Khalife de la famille Tall, à Dakar.
"L' état de santé du journaliste d' investigation Pape Alé Niang devrait préoccuper toute personne soucieuse de vivre dans un État, de droit et de respect des droits fondamentaux qui sont les piliers de toutes les sociétés démocratiques. Le refus de s' alimenter et le rejet de toute forme d' assistance médicale est la forme de combat souverainement décidée , pour protester contre une détention devenue désormais abusive et excessive, du fait qu’elle ne se justifie plus pour les nécessité de l' information qui semble terminée, pour autant qu' aucun acte n' est posé par le juge depuis son audition au fond hormis la révocation de sa liberté qui était restreinte et conditionnée. Son droit d' être en liberté et celui de comparaître dans les meilleurs délais devant une juridiction de jugement s' il y a lieu, ainsi que la présomption d' innocence dont il bénéficie surtout qu' il conteste le bien fondé en faits et en droit des préventions retenues à son encontre, ne sont pas respectés. Le journaliste aurait eu un malaise aux environs de16 h et a perdu beaucoup de son poids et de ses capacités’’, fait savoir Me Ciré Clédor Ly.
Tout cela pour dire que la Cap n’exagère pas quand elle dit que le journaliste est dans un état grave.