NETTALI.COM - C'est un vent de révolution qui semble souffler avec Amadou Ba à la primature ! Du moins avec ces 22 commandements qui ne sont pas les premiers du genre puisqu'en fait de conseil interministériel sur la sécurité, il y 'en a eu en 2017.

L’Etat, à l'issue du conseil sur la sécurité routière, a en tout cas décidé de sortir le bâton pour corriger ceux qui sèment le trouble sur les routes. Le Premier ministre Amadou Ba qui n’a pas fait dans la langue de bois, a ainsi laissé entendre que l’Etat sera intolérant avec ceux qui foulent au pied les règles qui sont édictées pour lutter contre l’insécurité routière.

Amadou Ba ne s'en est pas arrêté là puisqu'il prévenu : "il nous faut passer à l’action et de façon résolue, c’est cela et rien que cela qu’attendent nos concitoyens. C’est une attente forte et légitime qu’il convient de satisfaire. Alors, le message doit être clair : plus jamais ça sur nos routes."

Haussant le ton, Amadou Ba, celui-ci de poursuivre : "je le dis avec une détermination absolue, des actes suivront et ils ne doivent faire l’objet ni de report, ni de compromis. Nous serons sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées pour garantir l’intégrité physique de nos concitoyens."

Conscient que l’un des probables facteurs d’altération de l’efficacité des mesures qu’il a énoncées, reste le manque de suivi, il promet que l’Etat va y remédier. Car, pense-t-il, "ce terrible accident qui a frappé notre pays, doit déclencher une prise de conscience pour renforcer les mesures de prévention et de sécurité. Il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire progresser la sécurité sur les routes", a ajouté le PM qui poursuit en ces termes : "notre mobilisation collective doit être sans faille pour lutter contre l’insécurité routière", souligne le chef du gouvernement. Il indique que "les mesures que l’Etat va appliquer se veulent une rupture que l’on pourrait qualifier de structurée, car toutes les parties prenantes ont été associées à la réflexion".

Une fois tout cela dit, espérons juste que le gouvernement aille jusqu'au bout de sa logique et que le suivi soit assuré. De quoi le surveiller comme du lait sur le feu, surtout que les syndicats des transporteurs ne seront pas sans réaction.