NETTALI.COM - Pour rester sur le procès de Benjamin Mendy qui a duré six longs mois et quatorze jours de délibération, les jurés de la Crown Court (l'équivalent d'une cour d'assises) de Chester n'ont pu aboutir à un verdict sur l'intégralité des charges - sept viols, une tentative de viol et une agression sexuelle sur six jeunes femmes - qui visaient le latéral droit de Manchester City.
Il convient de noter que si Benjamin Mendy est acquitté pour six viols et une agression sexuelle dans un verdict rendu à l'unanimité par les jurés, le 12 janvier, il lui reste deux autres accusations - un septième viol et la tentative de viol - , pour lesquelles les jurés n'ont pu aboutir à une décision, unanime ou majoritaire et dont il faudra se défaire.
Constatant cet échec, le juge Steven Everett les a donc libérés de leur mission, en début d'après-midi, leur expliquant que cette situation (la « décharge » du jury) n'était pas « inhabituelle ».
En effet, mercredi, le juge Steven Everett avait donné au jury, qui avait débuté ses délibérations le mois dernier, une « majority direction ». Ce qui signifie qu'en l'absence d'unanimité des jurés sur l'intégralité des chefs d'accusation à l'examen, ils avaient la possibilité de livrer un verdict à la majorité. Dans une configuration légèrement dégradée : ce jury ne comptait plus que onze membres sur douze (un des jurés - un homme - est excusé pour raisons médicales après une opération). Et ce verdict majoritaire était également difficile à obtenir, car il impliquait que dix jurés sur onze aboutissent à la même décision.
Dans ce cadre, les sept hommes et quatre femmes qui composent la cour n'ont pu tomber tous d'accord. Et face à cette situation, le juge Everett a donc prononcé leur libération et leur retour à la maison.
Le champion du monde 2018, de son côté, n'en a pas encore fini avec la justice britannique.