NETTALI.COM - Lors de son deuxième symposium qui a eu lieu ce vendredi 28 janvier , le parti Awalé a invité la question des "doomu daaras " (ceux qui sont des écoles coraniques et de la formation autour) et leur place au coeur de la République sénégalaise.
"Après un diagnostic, nous nous sommes rendus compte que tous les savoir-faire ne sont pas mis à contribution pour le développement du pays. Depuis l'indépendance, beaucoup de choses ont changé, mais notre système éducatif est resté en l'état. Certains sont privilégiés au détriment d'autres. Il faut corriger. L'école française n'est pas meilleure que les autres formes d'apprentissage. Les Daaras, par exemple, sont laissés en rade. C'est une anormalité à corriger de façon de diligente”, a déclaré Abdourahmane Diouf.
“ Nous gagnerions à profiter des savoir-faire des produits issus des écoles coraniques. Si nous voulons construire un Sénégal qui nous ressemble et nous rassemble, toutes les franges de la population doivent être mises à contribution”, a ajouté le président d'Awalé.
Une manière d'innover et de tenir compte de ces Sénégalais qui ne sont pas intégrés dans le circuit formel et le recrutement de l'état.
Aussi, dans son intervention, Diouf a-t-il pris l'engagement d'inclure les conclusions dans son programme de campagne en vue de la Présidentielle de 2024. "Je m'engage solennellement que tout ce qui sortira de ce symposium servira de levier pour mon programme électoral en vue de l'échéance de 2024. En outre, la politique, ce n'est pas uniquement en période électorale ; il nous faut aussi ce genre de palabre qui met sur la table les vraies questions qui interpellent la société. Nous manquons cruellement, dans ce pays, d'espaces qui favorisent le débat. Nous avons au sein d'Awalé une délégation qui s'occupe exclusivement des Daara”, a fait savoir l'ancien lieutenant d'Idrissa Seck.