NETTALI.COM- Docteur Mame Moussa Kane, enseignant économiste et ingénieur financier, était l’invité de Jury du dimanche. Le coordonnateur adjoint du Parti de l'unité et du rassemblement (PUR) a salué la contribution de leur parti politique dans la formation citoyenne.
Ce dimanche 19 février 2023, le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) fête ses 25 ans. Son coordonnateur adjoint, Docteur Mame Moussa Kane, est revenu sur l’apport de leur parti dans la formation des citoyens au plan éthique et déontologie. « Le développement d’une nation passe forcément par des leviers. On parle certainement de levier économique, de levier politique, de levier social, mais surtout de valeurs. Car, pour bâtir une nation, il faut une base très solide », relève l’enseignant économiste et ingénieur financier sur Iradio. Il souligne que leur mouvement « est un cercle où on y forme des personnes imbues de valeur d’éthique, de déontologie et de morale. »
Par ailleurs, l’invité de Jury du dimanche est revenu sur le parcours du PUR depuis sa création en 1998. « Nous avons mené quelques activités jusqu’en 2000. En 2000, Al Makhtoum avait demandé à notre guide d’arrêter un peu les activités. C’est en 2017, que nous avons repris avec les législatives. Nous étions la révélation et nous avons eu trois députés. En 2023, nous avons 25 ans et quand on a 25 ans, ce n’est pas rien. C’est la maturité », dit-il tout en indiquant que Serigne Moustapha Sy est un atout pour eux.
Le coordonnateur adjoint du Pur a également abordé la relation entre la politique et la religion. « N’est-il pas temps de lever les clichés ? », se demande Dr Mame Moussa Kane avant de poursuivre : « certains se proclament communistes et d’autres se proclament marxistes et ça ne gêne personne. Moi je me proclame puriste et fier de l’être. Comme je l’ai dit tantôt, le développement d’une nation passe nécessairement par les valeurs. Depuis les indépendances, tous les maux des Sénégalais proviennent des universitaires ou bien des personnes qui ont des compétences. Alors on peut se poser la question de savoir qu'est-ce qui manque ? Toutes les approches ont échoué. »
Poursuivant son analyse, le responsable du PUR souligne que « là où la chose publique se négocie, là où les décisions stratégiques d’une nation se négocient, il faut une dose d’éthique et une dose de déontologie. » Et à l’en croire, « c’est là où le PUR est en train de mettre ses pas. » « Ça a pris du temps, mais c’est normal. Parce que pour installer des valeurs d’éthique, de déontologie ça ne peut pas se faire d’une année à une autre. Il faut suivre un processus ».
Pour finir, l’invité de JDD a réitéré que le PUR aura son candidat en 2024. « On veut que ça soit Serigne Moustapha Sy. C’est ce qu’on va réaffirmer lors de la célébration de nos 25 ans » rappelle-t-il, tout en soutenant qu’en direction de la Présidentielle que « la population sénégalaise est plus mature que la classe politique. » C’est pourquoi, dit-il, « il y’aura un changement en 2024 avec des hommes matures »
Dans la même veine, il a plaidé pour la suppression du parrainage, parce que, dit-il, « l’élection présidentielle est une élection très libre. C’est l’expression de la population. »