La diplomatie russe a dénoncé ce vendredi l'émission d'un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale, qui le présume responsable du crime de guerre de "déportation" d'enfants d'Ukraine.
"Les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour notre pays, y compris d'un point de vue juridique" car Moscou n'a aucune obligation envers elle, a écrit sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.
"La Russie n'est pas partie prenante du statut de Rome de la Cour pénale internationale et n'a aucune obligation en vertu de celui-ci", a souligné Mme Zakharova, ajoutant que Moscou "ne coopère pas" avec la cour.
Moscou dénonce à son tour
La diplomatie russe a averti que "les (mandats) d'arrêt émanant de la Cour pénale internationale seront juridiquement insignifiants" pour la Russie.
Même discours au Kremlin: selon la présidence russe, le mandat d'arrêt n'a aucune valeur juridique.
Du côté ukrainien, la présidence s'est félicitée de ce mandat d'arrêt. "Ce n'est que le début", a réagi le chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak sur Telegram. Le Parquet ukrainien a, lui, salué une "décision historique".