NETTALI.COM - Toujours sur le procès jugé fast-track, rappelons le commentaire d'Alioune Tine d'Afrikajom center. Selon lui, la réouverture du procès en mode Fast track n’est certainement pas pour apaiser la situation. Le membre de la société civile soutenait ainsi sur les réseaux sociaux, en partageant un article sur la tenue du procès en appel : "ce n’est pas bon ni pour le dialogue politique que tout le monde appelle au Sénégal pour apaiser une situation politique pourrie. Nous avons besoin d’apaisement.”
Rappelons aussi que le 6 avril dernier, les avocats d’Ousmane Sonko ont fait face à la presse pour dénoncer un procès expéditif aux allures politiques
contre un candidat déclaré à l’élection présidentielle en 2024. Ainsi, soutenait Me Bamba Cissé, "il y a fort à craindre que l’affaire soit enrôlée dans les meilleurs délais, que la peine soit aggravée et que la décision de cassation la confirme, afin qu’Ousmane Sonko ne soit pas candidat à l’élection présidentielle
de 2024”.
Toujours, selon l’avocat, "s’il est condamné en appel à trois mois, Ousmane Sonko ne pourra plus être candidat. S’il est condamné à une amende […] égale ou supérieure à 200 000 F CFA et que la décision en cassation confirme [celle] du juge d’appel, il ne pourra plus être candidat. C’est une pente dangereuse”,
dénonce-t-il, une volonté d’utilisation de la justice pour écarter des adversaires politiques.