NETTALI. COM - Africajom Center est préoccupé par les actes de violences notées dans le pays depuis plusieurs jours. C’est pourquoi Alioune Tine invite le président de la République à « s’adresser d’urgence aux Sénégalais », à libérer les détenus politiques et à lever le blocus chez Ousmane Sonko. Le militant des droits humains exhorte les autres leaders de l’opposition, à lancer immédiatement un appel à leurs partisans pour mettre un terme aux manifestations.
Les violences notées au Sénégal depuis plusieurs jours ont connu une escalade avec la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans ferme pour corruption de la jeunesse. Ces violences qui ont occasionné des morts et des pillages de biens publics et privés inquiètent Africa Jom Center. Son leader, Alioune Tine s’est fendu d’un communiqué pour exprimer son désarroi et lancer des messages aux différents acteurs.
« La crise qui secoue le Sénégal depuis 2021 et qui a fait maintenant plus de trente (30) morts, dont neuf (09) enregistrés dans la journée du 1er Juin 2023, avec des dégâts matériels incommensurables, doit absolument trouver dans les meilleurs délais une solution politique pour sauver le Sénégal de la déflagration et du chaos », déclare-t-il.
Afrikajom Center estime, « qu’au regard de la gravité de la situation politique du pays et des risques sérieux de basculement du pays dans l’incertitude, il faut absolument trouver d’urgence les solutions politiques appropriées pour un retour rapide à la paix et à la sérénité »
Dans ce sens, le défenseur des droits humains, estime que « le Président de la République Macky Sall, Gardien de la Constitution doit d’urgence s’adresser à la Nation pour proclamer solennellement un discours qui apaise, qui réconcilie et restaure la confiance avec tout le peuple sénégalais. »
Pour M. Tine, «le Président Macky Sall doit user de son autorité et de son leadership pour faire œuvre de clémence en libérant tous les détenus politiques. » Il l’invite également « à se faire violence pour engager des consultations politiques avec tous les leaders politiques de l’opposition, y compris avec Ousmane Sonko, et de la société civile comme lors de la covid-19. »
Dans la même veine, il demande au Président Sall « d’user de son pouvoir pour que les droits civils et constitutionnels de Ousmane Sonko, Président de PASTEF soient respectés, et que le blocus établi chez lui soit levé et qu’on lui permette de rencontrer ses visiteurs, notamment ses avocats, les membres de son parti et de sa coalition politique.»
«Khalifa Sall président de la coalition Taxawu Senegal et Karim Wade, président de la coalition Wallu Sénégal doivent également retrouver tous leur droits civils et politiques » suggère également Africajom.
L’organisation de défense des droits humains, n’a pas aussi laissé en rade Ousmane Sonko et l’ensemble des leaders de l’opposition du Sénégal dans son invite. Il les exhorte « à lancer immédiatement un appel à leurs partisans pour mettre un terme aux manifestations sur toute l’étendue du territoire et à répondre à la consultation nationale pour une sortie rapide et apaisée de la crise qui mine le pays.»