NETTALI.COM - En réponse à la pétition lancée pour la dissolution de l’Apr, le porte-parole de l’Alliance pour la République, Seydou Guèye invite le Pastef à plus d’humilité et à plus d’honnêteté.
Le débat sur "les nervis de l’Etat" avec la pétition lancée pour la dissolution du parti présidentiel, l'Alliance pour la République a été aussi abordé dans l’émission le jury du dimanche avec le porte-parole du gouvernement Seydou Guèye. « Ce débat passionne toujours puisqu’en d’autres contextes on accuse toujours le pouvoir d’avoir des nervis. Mais quand les gens de l’opposition ont des hommes on les appelle la garde rapprochée. Donc ça a été un peu l’état de la jurisprudence jusqu’ici. Mais avec ces dernières agressions, j’ai vu mes amis de l’opposition s’empresser à trouver des coupables que seraient l’Etat ou particulièrement l’APR. J’ai même vu mes amis du Pastef lancer une pétition pour demander la dissolution de l’APR et l’argument principal c’est que j’aurai dit à TV5 » a lâché M. Guèye. Qui invite-il les pastifiens «à de l’humilité et de l’honnêteté » non sans préciser que « la réponse que il a donnée au journaliste portait sur les jeunes qui étaient au siège du parti.»
« J’ai indiqué que ces derniers n’étaient pas armés. Et la deuxième phrase que j’ai prononcée et qu’ils veulent ignorer royalement c’est que pendant tout le temps ils sont restés sur les lieux. Donc, il ne s’agit pas de nervis. Ensuite, moi je trouve suspect cette précipitation pour trouver des coupables et accuser l’Etat alors qu’il n’y a pas encore eu d’enquête » a-t-il précisé sur les ondes de Iradio.
Le porte-parole de l’Apr a balayé d’un revers de main l’existence de manipulation au niveau de la presse internationale. Parce que, dit-il, vous le savez avec l’intelligence artificielle, il est possible de tout faire. «Je pense qu’il est plus urgent et plus sage de laisser les services faire les investigations et édifier les sénégalais. Parce que je n’ai pas encore vu une enquête. J’ai vu des vidéos, des reportages. Ce serait un danger d’avoir des nervis qui tirent sur des sénégalais » assène-t-il.