NETTALI.COM - Nasser Al-Khelaïfi tape du poing sur la table. Présent lors de la conférence de présentation de Luis Enrique, le président du PSG a confirmé sa position concernant Kylian Mbappé. S'il souhaite rester à Paris, l'international français doit "prolonger" son contrat. "Ce n'est pas possible que le meilleur joueur du monde parte gratuitement", a-t-il prévenu.
Cette fois, le message est clair. Et ferme. Interrogé au sujet de l'avenir de Kylian Mbappé, ce mercredi après-midi, en conférence de presse, Nasser Al-Khelaïfi a confirmé la position du PSG : soit il prolonge son contrat, soit il s'en va dès cet été. "Si Kylian veut rester, nous on veut qu'il reste. Mais il doit signer un nouveau contrat. On ne veut pas laisser le meilleur joueur du monde partir gratuitement", a annoncé le président parisien après le passage de Luis Enrique devant la presse.
Pour "NAK", il est tout simplement "impossible" de voir Mbappé, qui a confirmé son souhait de ne pas activer sa prolongation d'un an via une lettre envoyée au club, partir libre l'an prochain. "Mbappé est dans un club français, dans son pays, a-t-il poursuivi. C'est impossible qu'il parte gratuitement. Je suis sûr qu'il a déjà dit qu'il ne partirait pas gratuitement, comme tout le monde me l'a promis. Si, aujourd'hui, quelqu'un lui a fait changer d'avis, ce n'est pas de ma faute. On ne veut pas laisser partir gratuitement l'un des meilleurs joueurs du monde, c'est très clair."
Sous contrat jusqu'en 2024, Mbappé, lui, a pourtant annoncé son souhait de rester jusqu'à son terme. Peu importe pour Al-Khelaïfi, qui s'est montré catégorique depuis le nouveau centre d'entraînement parisien, situé à Poissy. "Vous avez ce que vous vouliez, non ?", a-t-il plaisanté en conclusion devant les journalistes présents.
Il a ensuite été encore plus fermé dans Le Parisien : "Kylian Mbappé doit se décider la semaine prochaine, ou maximum dans deux semaines. Et s’il ne veut pas signer un nouveau contrat, la porte est ouverte. C’est comme ça pour lui et pour tous les autres. Personne n’est plus grand que le club, aucun joueur", a lâché le président visiblement très remonté.
Lui aussi questionné sur le futur de son attaquant quelques minutes plus tôt, Luis Enrique, le nouvel entraîneur parisien, n'avait pas souhaité s'épancher.