NETTALI.COM- « L’un des projets dans le projet de Pastef est la continuation de la guerre perdue par le MFDC par la politique ». C’est l’avis du ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia, invité de Jury du dimanche sur la 90.3 Iradio.
Le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia, n’a pas raté l’opposition. Invité sur le plateau de JDD, il a d’abord magnifié le fonctionnement politique du Sénégal de Senghor jusqu'à Macky Sall. « L’exception sénégalaise se pose sur des choses fondamentales. Premièrement, Léopold Sédar Senghor a fait la nation. Les 20 ans de Diouf ont été consacrés à bâtir un Etat. Wade a posé les jalons de l’émergence et Macky Sall s’appuie sur les jalons posés par Abdoulaye Wade pour d’ici 2035 permettre au Sénégal d’être un pays émergent », analyse-t-il.
Toutefois, il constate que cette exception sénégalaise est aujourd’hui menacée. Parce que se désole-t-il, « pour la première fois de notre histoire, nous avons une opposition qui ne se veut pas une opposition légale mais, une opposition insurrectionnelle. Et cette opposition fait tout pour détruire l’image du Sénégal ».
Dr Yoro Dia qui fait allusion en grande partie au leader du Pastef Ousmane Sonko martèle : « Pastef parle souvent de projet. Moi je l’ai toujours dit et écrit, il y’a des projets dans le projet. Je suis de ceux qui pensent que l’un des projets dans le projet de Pastef est la continuation de la guerre perdue par le MFDC par d’autres moyens notamment la politique ».
Dans la même veine, il est revenu sur la réponse de Pastef sur le livre blanc du gouvernement. Le ministre porte-parole déclare que « ce livre est un condensé de la négation du Sénégal ». « Le livre dit que le Sénégal est le premier pays qui a abrité un coup d’Etat. C’est de la littérature, ce n’est pas vrai. Il admet toutefois qu’il y’a eu des incidences dans notre histoire mais il oublie de rappeler que dans notre système démocratique, l’alternance est devenue la respiration démocratique contrairement à beaucoup de pays africains » rappelle Dr Dia.