NETTALI.COM - A ce rythme, la mer et les routes vont finir par engloutir une bonne partie de la population. Les accidents en effet se suivent et se ressemblent, les uns aussi meurtriers que les autres.
Le naufrage du bateau le Diola nous a montré à quel point l'indiscipline et la surcharge, peuvent coûter cher. Le Diola avait officiellement fait 1863 morts et des disparus du fait de l'anarchie et de la surcharge dans la gestion du bateau. Un chiffre que les associations de victimes avaient de leur côté évalué à plus de 2000 victimes. Mais à l’arrivée, il n’ y a pas eu de vrais responsables.
Récemment avec ces candidats à l'émigration, un lourd bilan a été enregistré, suite au chavirement d'une pirogue à Ouakam avec ses 16 morts et des dizaines de disparus,
Jeudi 26 juillet 2023, à peine les familles ont-elles fini le constat de ces décès que l'on enregistre encore un accident meurtrier de la route qui a occasionné 24 morts et 52 blessés. Un bus d'ailleurs en situation de surcharge, apprend-on. En effet, en lieu et place de 60 personnes, celui-ci transportait jusqu'à 76 personnes, alors que lors des accidents de janvier de Sakal qui avaient causé un peu plus de 60 morts, des mesures avaient été prises dans le sens d'éliminer les fameuses "versailles" ces places assises ajoutées, ces espaces occupés étant prévus pour servir d'issues de secours. De même une certaine hauteur de bagages au dessus des bus au-dessus des bus, avait été retenue.
A l'arrivée, le ministre Mansour Faye a évoqué une défaillance humaine comme cause de l'accident, expliquant que les hommes de tenue, ne peuvent contrôler tous les véhicules, alors que la question de la surcharge est entre autres raisons, évoquée.