NETTALI.COM - Face à la presse, lundi 21 Août, les députés de Yewwi Askan Wi ont évoqué la question de la transparence du vote. Aussi, ont-ils réclamé une autorité impartiale pour la tenue d'élections libres, transparentes et inclusives. Ils ont en effet estimé que le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome ne peut pas organiser cette élection pour la sincérité du scrutin du 25 février 2024.
Leur argument est simple, l'actuel ministre de l'intérieur ne peut être juge et partie, ajoutant qu'un bras armé du pouvoir ne peut en aucun cas être un arbitre neutre, selon l’opposition qui espère, comme par le passé, mettre en orbite un profil neutre et consensuel.
Le point de presse de Yewwi askan wi a été aussi l’occasion d’évoquer certaines questions d’actualité mais surtout la forte pression policière faite sur l’ex parti PASTEF. "Aujourd’hui, on nous interdit de prononcer des mots comme résistance, la lutte. Cependant nous allons continuer encore et encore à crier pour les libertés démocratiques. Ousmane sonko reste et restera le candidat unique", a déclaré le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Birame Soulèye Diop.
Dans la foulée, Ameth Aïdara, maire de Guédiawaye et membre de la dite coalition a lui déploré l'interdiction perpétuelle de leurs rassemblements et point de presse par l'Autorité. Le siège du PRP a, selon lui, été barricadé pendant un mois, ce qu'il a jugé est déplorable. D'ailleurs, Yewwi a demandé à la gendarmerie de payer le loyer du siège de Déthié Fall.
Sur un autre registre, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a renseigné avoir effectué une visite à Fass Boye et présenté ses condoléances aux familles éplorées. Sans encourager l'émigration clandestine, ils ont jugé que les ressources du pays sont mal réparties et les jeunes sont désespérés et en quête d'une meilleure vie.