NETTALI.COM- Le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement du supérieur et recherches (Sudes/Esr) exige la reprise des cours en présentiel dans toutes les universités publiques sénégalaises, particulièrement à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Les universités sénégalaises ont été victimes de saccages à l’issue de la condamnation d'Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet beauté. Ces violentes manifestations avaient entrainé la fermeture des universités dont l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement du supérieur et recherches (Sudes/Esr) qui depuis le début avait montré son désaccord, a lancé le slogan « ça suffit »!
Les syndicalistes en ont ras-le-bol de cette fermeture. Ainsi exigent-ils des autorités la reprise des cours en présentiel dans toutes les universités publiques sénégalaises particulièrement à l'Université Cheikh Anta Diop. Ils demandent aussi l'ouverture des campus sociaux des étudiants.
Le SUDES ESR invite par conséquent toutes les composantes de l'université Cheikh Anta Diop à rester vigilantes pour sauvegarder l'image reconnue de l'institution. « En tout état de cause, le SUDES ESR sera à l'avant-garde de tous les combats au service exclusif de l'enseignement supérieur et de la recherche de qualité » note le communiqué.
Le Syndicat rappelle que ces membres avaient condamné fermement le saccage des universités publiques. «Suite à ces évènements malheureux, l'université Cheikh Anta Diop qui avait connu des pertes immenses, reste toujours fermée. Pourtant le SUDES ESR avait demandé au gouvernement de prendre des mesures idoines pour réparer tout ce qui devait l'être et permettre ainsi une reprise effective des cours en présentiel. Malheureusement, force est de constater qu'il y a des lenteurs inexplicables dans les travaux de réparation. En plus, le conseil académique tarde à se réunir pour fixer la date de reprise effective des enseignements en présentiel » souligne le communiqué.
Pour le SUDES-ESR, il est inacceptable qu'une telle situation perdure encore. « Les autorités se contentent d'insister sur l'enseignement à distance, qui pour le moment ne donne pas satisfaction à la plupart des acteurs à cause de ses
insuffisances et limites objectives. En effet, celui-ci ne peut garantir ni la qualité souhaitable des enseignements apprentissages, ni l'inclusion de tous les apprenants » dénonce le syndicat.