NETTALI.COM - Condamné par contumace à deux ans de prison, puis arrêté pour d’autres accusations, Ousmane Sonko, principal opposant du régime de Macky Sall, a été radié des listes électorales, en même temps que son parti dissout par le ministère de l’Intérieur.
Mais la décision du président du tribunal d’instance de Ziguinchor vient le remettre en selle, alors que l'on voyait ses chances d’être candidat à l’élection présidentielle de février prochain, compromises.
Ce qui veut si on en croit l'expert électoral Ndiaga Sylla, son mandataire devrait désormais disposer d’une ordonnance d’un juge pour retirer les fiches de parrainages qui lui avaient été refusées par la direction générale des élections (DGE), ainsi qu'il le confirme. "L'ordonnance du juge, notifiée à l'intéressé et au préfet dans les 2 jours suivant la décision, doit être exécutée". Et, "en vertu de l'article 37 de la loi organique sur la Cour suprême, les recours en matière électorale ne sont pas suspensifs", a-t-il fait savoir.
De même sur le cas de la récusation du juge, il a estimé que "pour la récusation du juge, le coup est déjà parti" et qu’il n’y aura pas de nouvelle audience.
S’appuyant sur l’article 652 du code de procédure pénale, il ajoute : "il revenait non pas au juge de surseoir à statuer, mais c’est le président de la Cour d’appel saisi d’en prendre la décision"