NETTALI.COM - La grève des travailleurs de la CBAO va se poursuivre. Les discussions entre les travailleurs de la CBAO et la direction générale de la banque n’ont rien donné. La question de l'augmentation des salaires est le point d'achoppement.
En grève depuis 10 jours, les travailleurs de la CBAO comptent continuer la lutte. Pour cause, les discussions entamées entre les syndicalistes et la direction générale de la banque n’ont rien donné en terme de satisfaction. Selon les syndicalistes, les responsables de l’entreprise financière refusent des augmentations de salaire.
Cependant, ils ont accepté le relèvement du taux de la carte de restaurant qui passe de 40000 à 55000 FCFA.
Les travailleurs comptent continuer la lutte jusqu’à satisfaction de leur doléance. « Sur tous les points de la plateforme revendicative et je rappelle que les points de réclamations ce sont les points qui ont été clairement définis par le code travail et les conventions qu’ils refusent de respecter. Sur tous les points ils ont juste voulu faire un effort sur la carte restaurant. Là où les banques sont à plus de 100000, eux, ils acceptent d’augmenter le montant de 40000 FCFA 0 55000 FCFA. Une augmentation de 15000 nous ne pouvons l’accepter. Nous ne pouvons pas faire 10 jours de grèves et ils nous demandent de rejoindre nos postes pour nous dire maintenant nous sommes d’accord pour discuter avec vous et nous sommes d’accord uniquement pour relever la carte restaurant. Ce que nous pouvons constater actuellement au niveau de la banque, c’est que la majorité n’est pas satisfaisante. Ils nous disent de maintenir le mot d’ordre et de continuer le combat. Et c’est que nous allons faire à travers un nouveau plan d’action » a lâché Pape Doudou Tounkara, responsable du collège des délégués du personnel.
Poursuivant le syndicaliste note : « aujourd’hui encore, ils nous ont fait des promesses. Nous n’acceptons pas ces promesses, nous voulons plus. Nous ne voulons plus de ces simples accords sans plus. Cela leur permet de jouer au dilatoire avec nous et les permet de nous enfoncer dans les conditions précaires de travail ».