NETTALI.COM - Le refus de la Direction générale des élections (DGE) de remettre des fiches de parrainages à Ousmane Sonko met en rogne les défenseurs des droits de l'homme. Après Alioune Tine, Seydi Gassama monte au créneau pour dénoncer une faillite de l'Etat de droit.
"Lorsque les décisions de justice sont défavorables aux opposants politiques, surtout lorsqu'elles permettent de les écarter des compétitions électorales, elles sont appliquées avec célérité ; lorsqu'elles leur sont favorables, on a recours aux manœuvres dilatoires ou on refuse de les appliquer", a réagi Seydi Gassama suite au deuxième refus de la Direction générale des élections (DGE) de recevoir le mandataire désigné par Ousmane Sonko pour récupérer ses fiches de parrainages suite à la décision du juge annulant sa radiation des listes électorales.
Pour le directeur exécutif de la section sénégalaise d'Amnesty international, "l'instrumentalisation de l'Etat et de ses institutions au profit du camp au pouvoir est flagrante et ne connait plus de limite..."
ce qui lui fait dire que "l'Etat de droit est à genoux". "Il doit être relevé", conclut Seydi Gassama dans un texte posté sur les réseaux sociaux.