NETTALI.COM - Les professeurs de l’Université Cheikh Anta Diop exigent la reprise des cours sans délai et interpellent l’État du Sénégal.
Les autorités universitaires restent fermes sur leur position. Les étudiants se radicalisent. Les enseignants quant à eux se rangent du côté des étudiants. Ils exigent la reprise des cours sans délai et interpellent l’État du Sénégal sur la question.
"Dès lors que tous les étudiants ne sont pas logés dans le campus, les autorités universitaires n’ont qu’à satisfaire dans la mesure du possible des chambres et des lits disponibles. Ouvrir les restaurants et commencer les cours parce que de toutes les façons, on a organisé des sessions d’octobre sans ouvrir les résidences des étudiants et les examens ont bien eu lieu", note Abdou Salam Sall, ancien recteur de l’UCAD.
Il poursuit : "donc dans un pays, la formation des enfants est primordiale. Les gens sont en train de s’amuser avec l’avenir du pays et d’une génération. Si je vois des gens qui tiennent leurs positions par les parchemins qu’ils ont reçu dans nos universités et qu’ils s’amusent avec cette université, c’est inacceptable". Non sans préciser que cette lutte n’est pas seulement celle des étudiants car les enseignants réclament aussi l’ouverture de l’université.
"Je crois que les parents aussi doivent porter ce plaidoyer parce qu’il y va de l’avenir de leurs enfants. Imaginez, on n’a même pas encore terminé l’année passée et c’est catastrophique. Les cours en ligne n’ont pas fonctionné chez beaucoup d’étudiants. Il est temps que l’État réagisse sur cette affaire", renchérit Abdou Salam Sall.