NETTALI.COM - Montrer son sexe à une femme mariée ! C’est l’acte commis par Abdoulaye Seck. Vigile dans un immeuble, l’homme âgé de 47 ans s’est introduit dans l’appartement de la dame. Le parquet a requis deux ans d’emprisonnement ferme contre lui.
C’ est une affaire glauque qui a été jugée, le jeudi 2 novembre, à la barre du tribunal d’instance de Dakar. Abdoulaye Seck, 47 ans et célibataire, a mis la dame C. Sow dans tous ses états en exhibant son sexe devant elle et dans son appartement. Enseignante depuis plus de 20 ans, la plaignante n’en revient toujours pas de l’attitude du vigile de leur immeuble. En relatant les faits, elle a précisé que le jour des évènements, elle était seule dans son appartement. Pendant qu’elle préparait le dîner, le vigile Abdoulaye Seck a violemment toqué à la porte. Paniquée, a-t-elle dit, elle s’est empressée d’ouvrir après avoir demandé qui c’était. “Il n’était pas dans son état normal. Il m’a demandé 1 000 F CFA. Je l’ai laissé à l’entrée et je suis allée chercher l’argent dans ma chambre. Je lui ai donné 2 000 F CFA. En refermant la porte, il m’a de nouveau interpellée. Cette fois-ci, il m’a réclamé de l’eau fraîche. Sans arrière-pensées, je lui ai apporté une bouteille d’eau. Mais grande fut ma surprise quand je l’ai vu s’adosser au mur, son pantalon enlevé et sa main sur son sexe. En faisant sa besogne, il me fixait du regard. Malgré ma peur, je lui ai intimé l’ordre de quitter mon appartement”, a relaté la dame.
Paniquée, elle a parlé de sa mésaventure sur-le-champ à sa voisine qui lui a appris qu’Abdoulaye Seck n’était pas à son coup d’essai.
Le prévenu, né en 1976, a contesté les faits. Ce, même s’il reconnaît s’être rendu dans l’appartement de la dame. “Je n’ai fait que lui demander de l’argent, parce que je n’avais pas encore perçu mon salaire. Ensuite, je lui ai demandé de l’eau avant de regagner mon poste. Je n’ai jamais ôté mon pantalon dans son appartement”, s’est-il défendu. Alors qu’à l’enquête il avait tout avoué et avait même soutenu qu’il a senti de l’attirance pour la dame.
Sa stratégie de défense n’a fait qu’irriter la déléguée du procureur. “Si tu ne peux pas contrôler tes envies sexuelles, tu jeûnes. Tu dis être un musulman et tu oses avoir de l’attirance pour la femme d’autrui. Si son mari était présent, tu n'allais jamais oser t’introduire dans son appartement pour faire ces choses glauques. Tu n’as rien à dire. Tes dénégations ne peuvent prospérer”, lui a sévèrement asséné la déléguée du procureur qui a requis deux ans d’emprisonnement ferme contre lui.
Abdoulaye Seck a fini par demander pardon au tribunal. “Si tu n’as rien à te reprocher, pourquoi demander pardon ?”, lui a demandé le juge. “Je vous le jure, les faits ne se sont pas passés comme elle l’a relaté. Je n’ai rien fait”, a-t-il insisté.
L’affaire a été mise en délibéré. Le juge rendra sa décision le 9 novembre prochain