NETTALI.COM - Ex-employée de Neymar à Paris, une mère de famille brésilienne qui a travaillé pour lui pendant deux ans, sept jours sur sept sans être déclarée de 2021 à 2022, réclame 368 000 euros aux prud’hommes au joueur de Al-Hilal. En France et sans papier, la femme de 35 ans a pris la parole pour le quotidien Record.
Arrivée du Brésil avec son mari et ses trois enfants, elle a commencé à travailler pour la star du football, dans sa maison de Bougival, en 2018. « J’ai rencontré une amie et elle m’a orienté pour travailler à la résidence de Neymar, explique-t-elle. D’abord, c’était à la pré-soirée White Party qu’il organisait à sa résidence avec des amis. Ils m’ont ensuite demandé de rester plus longtemps dans la maison et j’ai accepté parce que j’en avais besoin. »
Très vite, elle occupe d’autres fonctions : "Ils m’ont engagé pour être l’assistant du barman et aussi de la cuisine pour que tout soit bien organisé. J’étais aussi chargée de tout ce qui concernait le nettoyage à l’intérieur de la maison. J’ai même fait les ongles de la mère de son fils…"
Mais du jour au lendemain, la jeune femme reçoit un coup de téléphone qui change la donne.
"La secrétaire m'a appelée et m'a dit : 'Voici votre salaire, vous n'avez plus besoin de venir, réglez votre vie personnelle (sa grossesse, ndlr)'. Ils m'ont dit d'aller chercher mon argent auprès de l'agent de sécurité à l'entrée principale. Je me suis retrouvée sans aucun soutien. On m'a même coupé l'électricité pendant une semaine... (...) Ils m'ont demandé (de rester plus longtemps dans la maison, ndlr) et j'ai dit oui parce que j'en avais besoin. Être une mère célibataire avec quatre enfants n'est pas une plaisanterie. Le week- end, je travaillais toute la nuit. Comme je devais rentrer tôt le lendemain matin, je dormais sur place. Mais je n'ai jamais reçu de prime de nuit. J'ai fait mes heures comme ils me l'ont demandé, mais je ne le savais pas", a-t-elle expliqué.
Avant de lancer la moindre procédure, la Brésilienne a tenté de trouver un accord à l'amiable avec Neymar via ses avocats, mais le courrier recom- mandé adressé à l'ancien Parisien en juin n'a pas eu la moindre réponse.