NETTALI.COM - Le leader du part AWALE a estimé qu’à moins de trois de l'élection présidentielle, il est inadmissible de débattre sur un report du scrutin. Invité sur le plateau de JDD, celui-ci a soutenu qu’il y’a aucune circonstance qui favorise un report.
L'idée du report prônée par le candidat de l’opposition Boubacar Kamara et appuyée par l’Ambassadeur représentant du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, n'agrée pas Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection du 25 2024, selon qui, il n'y a aucune circonstance exceptionnelle qui voudrait qu'on reporte l'élection présidentielle.
« On ne doit même pas émettre ce genre de propositions à trois mois de l'élection présidentielle. Moi, en temps normal, je ne me serais même pas prononcé sur ce débat, parce que plus on en parle, plus c'est une bulle qui va prendre de l'ampleur, et ça va devenir un débat national. Alors que ça ne doit pas être un débat national », a-t-il dit. Non sans admettre que le Sénégal a beaucoup de défauts, dont un est d'être une vitrine démocratique parfois craquelée, tout en ayant des fondamentaux.
« Il n'y a aucune élection présidentielle qui a déjà été reportée au Sénégal. Les Sénégalais ne l'acceptent pas, parce qu'ils ont enduré des difficultés pendant 12 ans. Ils ont envie que ce soit un débat national. Le principe du jeu démocratique ne le voudrait pas, parce qu'il n'y a aucune circonstance exceptionnelle qui voudrait qu'on reporte l'élection présidentielle. Il y a toujours eu des imperfections, mais ces imperfections, nous travaillons avec l'administration et avec le régime en place à les amoindrir, et à aller à une élection qui ne sera pas parfaite, mais qui sera une élection démocratiquement acceptable, qui permettra une alternance au soir du 25 février », a argué le leader de Awalé.