NETTALI.COM - Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo s’est exprimé pour la première fois mercredi sur France 24 depuis qu’il a annoncé lundi sa volonté de dissoudre le Parlement à la suite de ce qu’il qualifie de "tentative de coup d’État". Entretien exclusif.
Interrogé par France 24, mercredi 6 décembre, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo est revenu sur les affrontements en Guinée-Bissau dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre qui ont eu lieu entre l'armée et des éléments des forces de sécurité
Des troubles que le dirigeant a qualifié une nouvelle fois de "tentative de coup d’État", précisant que la menace avait été écartée. "Soixante-quinze personnes sont emprisonnées en ce moment" a indiqué Umaro Sissoco Embalo à France 24.
Le président bissau-guinéen, qui s’exprime pour la première fois depuis qu’il a annoncé, lundi, sa volonté de dissoudre le Parlement à la suite de cette crise, a accusé "l’opposition" d’être derrière ces troubles.
Il a justifié sa décision de dissolution du Parlement parce qu’il juge cet organe "impliqué directement pour légitimer le coup d’État", et notamment son président Domingos Simões Pereira. Le dossier est désormais entre les mains de "la police judiciaire militaire qui est en train d’enquêter", a-t-il ajouté.
Quant à la date des prochaines élections législatives, Umaro Sissoco Embalo a promis sur France 24 que le nouveau gouvernement qui sera désigné "la semaine prochaine", proposera un calendrier.