NETTALI.COM - C’est une réponse musclée que les parlementaires ont apportée au communiqué des juges du conseil constitutionnel. Ils qualifient la sortie membres du conseil constitutionnel, de menaces et d’intimidation.
Les députés des groupes parlementaire Benno bokk Yakar et "Liberté, démocratie et changement" sont très remontés, suite à la sortie des membres du Conseil constitutionnel. Les parlementaires qualifient cette sortie de menaces et d’intimidation. Mais, disent-ils, ils ne se laisseront pas faire.
Selon eux, le principe de la séparation des pouvoirs n’a rien à voir avec la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire qui fera son travail.
« Je respecte ma fonction et je tiens autant que je respecte la fonction de autres ministères, magistrats, je tiens à ce que toute personne dans ce pays me respecte dans mes fonctions. Je ne transige même pas là-dessus. On nous parle de séparation des pouvoirs. Mais qu’est ce qui remet en cause la séparation des pouvoirs dans le cadre d’une demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Il n’y a pas de séparation des pouvoirs. Et demain, en séance on reviendra sur cette question parce qu’il n’est pas normal qu’on intimide des collègues. C’est la Constitution qui le leur confère ce droit. C’est cette même constitution qui confère le pouvoir au Conseil constitutionnel, au pouvoir exécutif et à tous les pouvoirs judiciaires. Au nom de quoi on ne devrait pas exercer notre responsabilité. Je ne dis pas si ce que le Pds dit est vrai ni s’ils ont des éléments, parce que moi , je n’ai rien du tout », s’indigne le député Seydou Diouf. Il s’exprimait à l’assemblée nationale à la plénière qui a démarré ce mardi 30 janvier.
A noter que les députés examinent le projet de loi modifiant la loi portant création de l’Ofnac et le projet de loi modifiant la loi relative à la déclaration de patrimoine.