NETTALI.COM - Après le discours du Chef de l’Etat, le Président Bissau Guinéen Umaro Sissoco a fait une publication sur son compte X (ex twitter), pour féliciter Macky Sall de sa décision. Ce que regrette l’ancien ministre de l’Intérieur et candidat à la prochaine élection présidentielle sur le plateau de "Grand Jury" sur Rfm.
L'annonce du report de l’élection présidentielle a fait grand bruit. Invité du "Grand Jury" de la RFM, le candidat Aly Ngouille a ainsi désapprouvé et dénoncé le post du Président Bissau Guinéen Umaro Sissoko Embalo qui a félicité le Président Macky Sall.
« Nous regrettons cette sortie de Umaro Sissoko Embaloh. Je ne sais sur quoi il s’est basé pour féliciter le Président Macky Sall », a dit celui-ci.
Quid du communiqué des États Unis publié aussitôt après le discours de Macky, lui demandant de fixer une nouvelle date pour la tenue du scrutin, Aly Ngouille estime que ceci est loin d’être une ingérence. « Je ne considère pas que c’est de l’ingérence. Le Sénégal a signé beaucoup de conventions internationales. Ils souhaitent juste que le calendrier électoral », a précisé le maire de Linguère.
Sur un autre volet, Aly Ngouille Ndiaye exige aussi la libération de Bassirou Diomaye Faye. Il souhaite voir tous les autres candidats battre campagne. « En tant que candidat, j’aurais aimé que Bassirou Diomaye Faye soit dehors afin qu’on puisse comparer nos programmes. Et pour que chacun puisse exposer au Sénégal ce qu’il veut faire. Je ne veux pas que les gens votent pour Bassirou parce qu’il considère qu’il est en prison, mais plutôt parce que celui-ci les a convaincus sur le programme qu’il veut dérouler pour le Sénégal. Il doit être dehors en même temps que nous autres candidats », a soutenu Ndiaye.
Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur craint des menaces sécuritaires externes. En ce sens, il a alerté : « Le Sénégal est une démocratie et depuis l’indépendance, nous n’avons pas connu ce genre d’opération. Il faut préciser qu'aucun pays ne peut être à l’abri de cela. C’est à nous les politiques de préserver notre pays et le président de la République c’est le premier politique responsable de cela. Dans tous les pays où l'on voit ces problèmes c’est d’abord en général au niveau de la Présidence que le problème a démarré ».