NETTALI.COM - Grâce à un triplé sur pénalty d'Akram Afif, le Qatar a décroché son deuxième sacre continental consécutif en dominant sur ses terres la Jordanie (2-1), ce samedi 10 février à Doha.
Quatre ans après son sacre aux Émirats arabes unis, le Qatar a conservé son titre en Coupe d'Asie à la faveur d'une victoire (3-1) sur la Jordanie acquise grâce à trois penalties convertis par le joueur-clé des Annabi, Akram Afif. Auteur de huit buts en sept matches, le n°11 chevelu peut remercier la VAR, qui a détecté deux des trois tirs aux buts accordés au pays-hôte.
L'épopée de la Jordanie, qui atteignait pour la première fois la finale de la Coupe d'Asie dans son histoire son meilleur résultat restait jusqu'ici deux quarts de finale en 2004 et 2011 ne s'est donc pas conclue par un titre héroïque.
Afif a ouvert la marque dès la 20e minute, à la suite d'un premier penalty qu'il a lui-même provoqué.
D'une frappe qui a échappé de peu au gardien jordanien, Yazid Abu Layla, Afif a mis les siens devant. Un but qu'il a célébré d'un tour de magie avec une carte sortie de son protège tibia.
Pourtant, les Jordaniens, qui avaient créé l'exploit en demi-finale en éliminant la favorite Corée du Sud, sont parvenus à égaliser à la 67e d'un superbe but de Yazan Al Aimat. L'attaquant d'Al-Ahli à Doha, au Qatar, servi parfaitement par Ehsan Haddad, a enchaîné un beau contrôle-frappe qui a trompé Meshaal Barsham.
Seulement, quelques minutes plus tard, une faute dans la surface jordaniennne a encore mobilisé l'arbitre et la VAR, qui a finalement offert un deuxième penalty aux Qatariens.
Sans trembler, Akram Afif a une nouvelle fois fait la différence (2-1, 72e). Une performance qu'il a renouvelée une dernière fois dans le temps additionnel (90+5) pour définitivement offrir le titre au Qatar, et s'offrir à lui-même un triplé.
Là encore, à la suite d'une faute sur le joueur d'Al-Sadd, l'arbitre de la rencontre avait fait appel à la VAR pour prendre sa décision.
Les 10 longues minutes de temps additionnel restantes n'ont pas permis aux Jordaniens de s'offrir un dernier frisson.
Surnommé le "Messi jordanien", le Montpelliérain Mousa Al-Tamari n'a pu peser dans la balance. Le "magicien" du jour était côté qatarien.