NETTALI.COM - En marge des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), Macky Sall a procédé, le vendredi 19 avril, au lancement des 4 P (Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète), en présence des ministres sénégalais des Finances et du Budget et de l’Economie et du Plan. Le Président de la Banque Mondiale et le DG du FMI ainsi que de nombreuses personnalités internationales ont pris part à la cérémonie.
Selon nos informations, il y a eu des tête-à-tête entre le Président Banque Mondiale, le Directeur général du FMI, l’ancien président sénégalais Macky Sall et les nouveaux ministres des Finances et du Budget Cheikh DIBA et de l'Économie, du Plan et de la Coopération Abdourahmane SARR.
Qu’est-ce qu’ils se sont dit ? Mystère et boule de gomme. En tout cas, que les deux nouveaux ministres en charge de l’Economie et des Finances rencontrent les dirigeants de la Banque mondiale et du FMI, cela s’entend, puisque les deux organismes interviennent sur plusieurs plans dans l’économie sénégalaise. Par contre, celle avec l’ancien de l’Etat soulève des curiosités. Macky
Sall jouerait-il les chaperons pour les deux membres du gouvernement ? En tout cas, il est clair que les relations se sont beaucoup réchauffées entre l’ancien Chef de l’Etat Macky Sall et les nouveaux tenants du pouvoir. Jusqu’à quel point ? Les événements à venir le diront.
Toujours est-il que le Président Sall a aussi reçu le patron de la Fondation Rockefeller, avant de s’envoler vers Paris où il est arrivé, ce samedi. Il aura un dîner de travail, demain dimanche, avec le Président Macron et visitera certainement ses nouveaux bureaux sis au Siège de l’OCDE qui assure le Secrétariat des 4 P. D’ailleurs, M. Sall a rencontré, hier, le secré- taire général de l’OCDE, Mathias Cormann, avec qui il a longuement discuté.
Pour rappel, l’objectif du pacte est l’avènement “d’un monde où la pauvreté a été éliminée et la planète préservée ; un monde où les pays vulnérables sont mieux armés pour faire face aux crises résultant des changements climatiques et des conflits”. Pour y parvenir, l’idée est de “mobiliser toutes les sources de financement, notamment l’aide publique au développement, les ressources nationales et l’investis- sement privé”