NETTALI.COM - Le président de la République, lors du conseil des ministres du mercredi 24 avril, a invité "son gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politique d’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux". De même, il a souligné “la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du Code du travail et de la Convention nationale Etat-employeurs". Il a appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de “l’employabilité et l’emploi des jeunes'”.
Après avoir invité "son gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politique d’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux", le président Bassirou Diomaye Faye a demandé au Premier ministre "de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles".
Ainsi, le Premier ministre est invité à accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs. Et cela va passer par le règlement de la ques- tion du loyer.
Sous ce chapitre, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le chef de l’État réclame "une trêve sociale"
Par ailleurs, le président Faye a exhorté le gouvernement à engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le patronat) des concertations régulières pour une “trêve sociale”.
En outre, il a souligné “la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du Code du travail et de la Convention nationale Etat-employeurs". Il a appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de “l’employabilité et l’emploi des jeunes'”.
En attendant, le chef de l’État a longuement abordé la question de la formation professionnelle et technique par laquelle va, nécessairement, passer la résolution du casse-tête de l’emploi et de l’employabilité des jeunes. Dans ce sens, il a demandé au Premier ministre “de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois”.
Dans cette optique, BDF a demandé au Premier ministre et aux ministres des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, “à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et tech- nique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique”.
En effet, le président a souligné "l’urgence d’implémenter à la primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe".
Dans la même veine, il demande au Premier ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et tech- nique et d’emploi des jeunes.