NETTALICOM - Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a présidé ce samedi 18 Mai un conseil interministériel sur la préparation des examens et concours. Une occasion pour le chef du gouvernement et les acteurs éducatifs de parler du système et des enseignements dispensés.  

« Il y a des priorités et ces priorités c'est que les Sénégalais doivent bien manger et pas cher. les Sénégalais doivent se soigner mais  aussi les Sénégalais doivent surtout s'éduquer. Ce sont des choses qu'on a tendance à négliger ou à oublier tant on est dans le mirage du développement se traduisant beaucoup plus par des réalisations, des infrastructures au détriment de ce qui nous semble essentiel c'est à dire le capital humain", a fait savoir Ousmane Sonko, lors du Conseil interministériel axé sur la préparation des examens et concours.

Selon lui, tout le monde convient que les programmes tels que nous les avons vécus depuis des décennies posent problème. « Nous demandons à quoi aura servi tout ce que nous avons pu apprendre de primaire à l'université. Toute sorte de matières, disciplines et de sciences, il faut aller vers le pragmatisme au sein de l'éducation", soutient-il.

Il fait remarquer que l'introduction de nos langues nationales est une préoccupation très chère à Son Excellence Monsieur le président de la république et qui se trouve dans notre programme depuis le début de notre action politique.

«Le principal point d'attraction c'est sur l'état civil, nous y attachons beaucoup d'importance. Moi j'ai été maire pendant 2 ans. Le premier problème que j'ai en tant que maire, ça a été sur l'état civil. J'ai été obligé de relever l'officier d'état civil et de saisir la justice. Parce qu'il est inadmissible que des citoyens soient victimes des négligences ou des fautes d'agents qui ne font pas ce qu'ils doivent faire ou alors pour des raisons liées aux monnayage se retrouvent à délivrer le même papier à 50 personnes", ajoute-t-il lors du séminaire gouvernemental.

Pour lui, ces questions peuvent être réglées rapidement.  Il suffit d’être ferme et d’appliquer la loi. "On ne peut pas aller vers la rupture structurelle souhaitée si on reconduit systématiquement les mêmes modèles", conclut-il.